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La rumeur d’un recours au FMI par l’Espagne fait capituler les marchés !

Avec des bourses européennes en chute libre, et un risque de crack obligataire, la pression monte sur la BCE. Ne devrait-elle pas acheter des obligations d’Etats ?

« L’Espagne serait entrain de négocier avec le FMI pour une aide de 180 milliards de dollars », c’est la rumeur qui a ébranlé les marchés. Le premier ministre José-Luis Zapatero a eu beau démentir cette assertion, les marchés ont pris la rumeur au sérieux.

Les taux d’emprunt de la Grèce et des pays périphériques sont repartis à la hausse, faisant craindre un risque majeur de crack obligataire.

Les regards se tournent dorénavant vers la Banque Centrale Européenne qui pensait avoir fait le maximum en poursuivant la prise en collatéral des obligations grecques malgré leur déclassement en catégorie spéculative.

Alors que le traité de Maastricht interdit formellement à la Banque Centrale Européenne d’acheter des obligations sur le marché primaire, elle pourrait techniquement s’autoriser à en acheter sur le marché secondaire. C’est une solution préconisée par de nombreux analystes pour mettre fin aux ventes massives de papiers d’Etats de la zone euro.

Cette solution, si elle s’apparente à de la monétisation et lui ferait prendre un risque sur son bilan, semble la seule capable d’estomper l’hémorragie. En ce sens, elle ne ferait qu’imiter avec beaucoup de retard la stratégie de la FED et de la BoE qui, en peine crise avaient opté pour des opérations dites de « quantitative easing » !

Steve Tui Mai 2010

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