La Grèce est de fait interdite d’accès au marché ! Elle paierait aujourd’hui 9,60% pour emprunter sur 10 ans et jusqu’à 16% pour emprunter à 2 ans.

Le violent abaissement (3 crans) de la dette grecque, ainsi que celle du Portugal, ont crée un véritable vent de panique. Alors que les taux d’emprunt perçaient les plafonds, les marchés actions finissaient en chute libre !

Sur les places financières, les rumeurs de restructuration de la dette grecque se multiplient.

Les détenteurs de ces obligations pourraient perdre entre 20 et 25% selon plusieurs analystes. Les banques françaises qui détiennent plus de 30 milliards d’euros de papiers grecs ont vu leurs cours de bourse chuter : BNPP a perdu 7%, Société Générale 6.02% et le Crédit agricole 6.50%.

De nombreux regards se tournent dorénavant vers la Banque Centrale Européenne. Prendra-t-elle les obligations grecques en collatéral, alors que celles-ci sont aujourd’hui considérées comme pourries ?

En cas de réponse négative, la liquidation de la dette grecque sera massive entrainant avec elle, celles du Portugal, voire de l’Espagne. Le spectre du crack obligataire se profile à grands pas !