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Margarita Louis-Dreyfus envisage-t-elle de vendre ?

Cette fois ci il ne s’agit pas de l’Olympique de Marseille mais du groupe de trading historique « Louis Dreyfus Commodities »…

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Selon le Financial Times, Margarita Louis-Dreyfus aurait sollicité la banque Credit Suisse comme conseiller pour une éventuelle cession ou introduction en bourse de « Louis Dreyfus Commodities ».

Le Financial Times, mentionnant des sources proches des négociations, indique que ces nouvelles options font suite aux multiples échecs de rapprochements avec ses concurrents, Olam, Glencore ou Bunge.

Pour autant, des proches de la veuve de Robert Louis Dreyfus, font plutôt état d’une cession partielle du groupe de trading. Les hypothèses évoquées suggèrent une possible cession de 30% des titres à un fonds souverain asiatique ou du Moyen Orient. 20% des titres seraient introduits en bourse et les 50% restant pourraient demeurer dans le groupe de Margarita Louis Dreyfus. Inspirée par le succès de l’introduction en bourse de Glencore, la nouvelle patronne aurait souhaité vendre au prix fort les actions de son groupe.

Pour autant, l’environnement actuel semble peu propice. Si en Mai 2011 Glencore avait manifestement réussi son IPO à Londres et à Hongkong, l’action du premier opérateur de négoces de commodities a chuté de plus de vingt pourcent en cinq mois de cotation. Dans le même temps, les cours mondiaux de matières premières ont plongé au troisième trimestre 2011. Le pétrole a baissé de 13% sur trois mois. Le cuivre, le coton ou le nickel se sont dépréciés de plus de 15%. En moyenne, les matières premières ont vu leur valeur décliner de plus de 8% sur le trimestre achevé, révèle l’indicateur S&P GSCI. La plus forte chute depuis la crise de 2008.

Les investisseurs sollicités seront-ils au rendez-vous ? La valeur des titres de Glencore ne sera restée qu’une journée au-dessus de leur prix de mise en vente initial. Les institutionnels (parmi lesquels le fonds singapourien GIC, les fonds américains BlackRock et Fidelity et la banque suisse UBS) ayant soutenu l’opération en souscrivant largement aux 7,5 milliards de dollars de titres mis en vente, et qui s’étaient engagés à ne pas s’en séparer pendant une période minimum de six mois, risquent fort d’opter pour l’attentisme ou pour une forte décote s’ils sont de nouveau invités à souscrire à l’introduction en bourse d’un groupe de négoces de matières premières .

Maxime Onan Octobre 2011

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