Brian Hunter est toujours sous le coup d’un procès intenté par la Commodity Futures Trading Commission. Celle-ci accuse le trader et Amaranth Advisors LLC d’avoir cherché à manipuler les prix des contrats à terme du gaz naturel.
Jeudi dernier un juge de New York a rejeté la requête du trader et d’Amaranth Advisors LLC qui visait à annuler la poursuite. Brian Hunter et Amaranth estiment en effet que la CFTC veut transformer des positions légitimes de trading en une violation de la Commodity Exchange Act.
Pour autant, malgré une perte abyssale de 6,6 milliards de dollars due à des positions à contre sens sur le marché du gaz et une pénalité de 291 millions de dollars due à des pratiques commerciales douteuse, Brian Hunter continue à exercer une influence sur les marchés. Et plus particulièrement sur celui du gaz.
Il conseille dorénavant le Peak Ridge Commodity Volatility Fund, un fonds d’arbitrage positionné sur le marché du gaz naturel. Le fonds aurait obtenu un rendement de 17% le mois dernier en utilisant une stratégie similaire à celle utilisée par Brian Hunter chez Amaranth.
La comparaison avec Jérôme Kerviel est intéressante, dans la mesure où ce dernier, mis en examen pour des opérations frauduleuses à la Société Générale, a l’interdiction d’exercer dans un métier lié à la finance ou même de conseiller directement ou un indirectement un individu exerçant sur les marchés financiers.