Alors que tous les Etats européens qui nous entourent adoptent des mesures d’assouplissement de leur marché du travail pour faire face à leurs finances publiques sinistrées, la question de notre compétitivité sociale ne mobilise absolument pas le Gouvernement qui ne semble toujours pas avoir compris que l’entrepreneuriat est la parade contre le chômage.
Alors que ces chiffres ont un goût amer pour les salariés et les entrepreneurs français, des solutions simples existent pour changer la France, restaurer notre compétitivité, favoriser l’émergence d’ETI et stimuler notre tissu économique pour faire de la France le pays de l’innovation, de l’entrepreneuriat.
« Les porteurs de projets s’abstiennent de prendre des risques dans notre pays et vont investir ailleurs dans d’autres pays, ceux où les gouvernements ont compris qu’il fallait avant toute chose miser sur la création d’entreprise et encourager l’investissement plutôt que de les empêcher par une fiscalité abracadabrantesque. » affirme Guillaume Cairou, Président du Club des Entrepreneurs.
« Je suis favorable à une dévaluation fiscale (comme en Allemagne) visant à abaisser le coût du travail pour les entreprises exportatrices car la chance de la France, ce sont ses entrepreneurs Les marges brutes de nos entreprises n’ont cessé de s’éroder, pour tomber à 28,6 %. Ils sont proches de 40 % en Allemagne. C’est bien que nos Gouvernements prennent les mauvaises décisions. Comment dans ces conditions veut-on que les entrepreneurs investissent, embauchent, augmentent les salaires ? ».
Guillaume Cairou fait donc 2 propositions fortes :
Pôle Emploi doit favoriser la création d’entreprise. Il est insupportable de constater que cet organisme ne s’occupe plus que de placer les chômeurs sans se rendre compte qu’elle ne fait que favoriser le développement d’une précarité insupportable et accentuer le phénomène des travailleurs pauvres.
Instituer une prime à l’embauche et une amende au licenciement sans raisons. Les entreprises qui créent de l’emploi ou qui embauchent leurs salariés en CDI doivent être récompensées par des cotisations sociales plus faibles que les autres. Les autres doivent être punies par des prélèvements sociaux supérieurs.