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Credit-Suisse suspend plusieurs traders...

La banque suisse qui se targuait il y a encore une semaine d’avoir bien résisté à la crise des subprimes, est contrainte de déprécier 2 milliards d’euros d’actifs liés aux crédits structurés...

Dans un communiqué adressé à l’AFP, le deuxième groupe bancaire helvétique a indiqué qu’il allait suspendre une « poignée » de traders suite à une série de mauvaise gestion.

D’après les indications de la banque, il s’agirait d’erreurs de fixation de prix et données permettant l’évaluation de produits structurés.

Mais le terme « mauvaise gestion » est encore flou, et peu d’informations ont filtré sur la nature exacte de la faute des opérateurs.

Selon le groupe, les erreurs des traders ont été découvertes par un contrôle interne, version qui diverge avec celle du bureau d’études de Bear Stearns qui met plutôt en lumière l’audit réalisé par KPMG.

Les analystes y voient une analogie évidente avec la situation de AIG, qui a dû déprécier plusieurs milliards de dollars de crédits structurés suite à un contrôle de PWC et s’inquiètent de la capacité de la banque et plus généralement des banques d’investissement à évaluer leur exposition réelle.

La banque essaie dorénavant de savoir si ses erreurs pourraient altérer son bilan 2007. La probabilité est de plus en plus élevée.

Il y a un mois, un porte parole de la banque avait déclaré que le groupe souhaitait se séparer de 150 collaborateurs dans sa banque d’investissement à Londres. Les postes concernaient le département « fixed income ».

La banque avait-elle déjà connaissance des difficultés liées à l’activité des crédits structurés ?

Dans tous les cas, cet épisode porte un sérieux coup à la crédibilité des banques qui ne cessent de revoir à la hausse leur dépréciation d’actifs.

Par ailleurs Crédit Suisse a indiqué que la banque resterait bénéficiaire au 1er trimestre 2008 et a semblé écarter toute hypothèse de recapitalisation.

Dans l’après midi, une rumeur indiquait qu’un fonds souverain du Qatar s’était introduit au capital de la banque.

Next Finance Février 2008

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