Selon Josef Ackermann, l’intensification de la crise des dettes souveraines a généré des incertitudes et a considérablement réduit les volumes et les revenus, en particulier en Corporate Banking & Securities. Ainsi les résultats du troisième trimestre 2011 seront beaucoup moins importants que prévus notamment en Corporate Banking.
En réponse au ralentissement significatif des activités, la Deutsche Bank prendra des « mesures additionnelles de réduction des coûts » déjà mises en œuvre dans le cadre du « recalibrage » de sa Banque de financement et d’investissement (BFI).
Concrètement, cela se traduira par une réduction des effectifs de près de 500 personnes dans les départements Corporate Banking & Securities de la BFI au cours du quatrième trimestre 2011 et du premier trimestre 2012.
En outre, le groupe tiendra compte des charges de dépréciation sur la dette souveraine grecque d’environ 250 millions d’euros (contre 155 millions d’euros au second trimestre), que la banque continue de suivre en mark to market.
Dans ce contexte de turbulence continue des marchés, Ackermann estime que le résultat cible de 10 milliards d’euros avant impôts n’est plus réalisable pour 2011. Néanmoins, la Banque devrait rester rentable au troisième trimestre et il s’attend à un niveau significatif de bénéfices sur l’ensemble de l’année 2011 grâce notamment aux activités Private Clients, Asset Management et Global Transaction Banking qui dans leur ensemble produiront les meilleurs bénéfices avant impôts jamais atteints.
