Goldman annonce un bénéfice net de 2,7 milliards de dollars au deuxième trimestre 2009.
Ce résultat est largement supérieur aux attentes des analystes qui tablaient en moyenne sur un bénéfice par action de 3,49 dollars (Consensus Reuters) alors qu’il ressort à 4,93 dollars. Hors charges exceptionnelles, le bénéfice par action atteint 5,71 dollars.
Le chiffre d’affaires s’envole à 13,75 milliards de dollars, soit une hausse de 46% en l’espace de trois mois.
Ce résultat laisse songeur lorsqu’on constate la chute globale des volumes sur les actions, les dérivés d’actions ou les futures sur les matières premières depuis le début du mois d’avril.
Goldman Sachs a vu sa performance dopée par l’amélioration des marchés financiers et par une hausse des honoraires dans ses activités de conseil. Les revenus liés au trading ont fait un bond de 93% par rapport à l’année précédente et de 51% par rapport au premier trimestre 2009. L’activité de garantie d’émissions et d’augmentation de capital a réalisé un PNB de 736 millions de dollars. Chez Goldman Sachs, la modestie est de mise : « Il y a moins de concurrence dans ce domaine », explique David Viniar, directeur financier du groupe.
La banque a mis en réserve 6,65 milliards de dollars sur le trimestre pour les rémunérations et primes de son personnel, soit une hausse de 50% par rapport à la même période l’année dernière. Selon la BBC, cette manne représente environ 226.000 dollars de prime par employé.
