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Jean Sarkozy contre Thomas Devedjian : Le match !

Les médias ont-ils été trop indulgents vis-à-vis de Thomas Devedjian lors de sa nomination au comité exécutif du fonds stratégique d’investissement ? Y a-t-il « deux poids deux mesures » dans l’analyse comparée des promotions de Jean Sarkozy et de Thomas Devedjian ?

C’est l’avis de quelques proches du président de la république. Après s’être insurgés contre une presse qualifiée d’ « anti-sarkozyste primaire », certains vont même jusqu’à signaler, en coulisse, que les médias ont été bien complaisants vis-à-vis de Thomas Devedjian lors de sa nomination en Mars 2009 dans le comité exécutif du fonds stratégique d’investissement.

La comparaison est-elle fondée ?

Il est permis d’en douter. Thomas Devedjian brillant diplômé d’HEC et de l’ENA, a un CV qui parle pour lui. Membre du service des participations de la direction du Trésor en 2002, Thomas a rejoint le cabinet de Nicolas Sarkozy en 2004 comme conseiller technique en charge du financement des PME, de l’innovation et de l’attractivité du territoire.

De 2004 à 2006, il a été conseiller technique au cabinet d’Hervé Gaymard puis de Thierry Breton, à l’époque ministre de l’Economie, des finances et de l’industrie.

En 2006, Thomas est nommé directeur adjoint de participations chez Eurazeo. Un poste déjà stratégique. « Ce n’est pas rien », commente un banquier parisien proche du président et souhaitant garder l’anonymat. « A ce type de poste chez Eurazeo, si vous n’êtes pas fait pour le job, ça se voit tout de suite ! Thomas Devedjian possède une réelle expérience du financement des PME, avec un regard émanant à la fois du secteur public et du secteur privé. Il est vraiment légitime au sein du comité exécutif du fonds stratégique d’investissement » commente-t-il.

Est-ce que son nom l’a aidé à décrocher le poste ?

« Probablement. Mais il n’a pas non plus à cacher son nom. Connaissez-vous un banquier de haut calibre qui se priverait de faire jouer son réseau si celui-ci est susceptible de l’aider pour la réalisation d’un deal ou pour l’évolution de sa carrière ? Moi, non », analyse notre banquier.

« Les cas de Jean Sarkozy et de Thomas Devedjian sont incomparables ! Juste à cause de l’épaisseur de leur cv », assène t-il. « La nomination de Thomas était un non évènement. Parmi les financiers proches parents de personnages politiques célèbres, le cas de Marc-Olivier Strauss-Kahn, frère cadet de DSK, méritait tout autant, voire un beaucoup plus d’attention » conclut notre banquier.

Anciennement directeur général des études et des relations internationales de la Banque de France, Marc-Olivier Strauss-Kahn, frère cadet du directeur général du Fonds monétaire international (FMI), avait été nommé en mars 2008 « représentant en Amérique de la Banque de France, localisé comme Visiting Senior Adviser au Federal reserve Board à Washington ».

Le journal Le Parisien avait alors parlé de « parachutage doré du frère de DSK à Washington », affirmant qu’il recevrait un salaire de base de 250.000 dollars (166 000 euros) par an, assorti d’une « indemnité d’expatriation » de 150.000 euros, plus des "frais de représentation" de 50.000 euros par an. Le tout net d’impôt.

Next Finance Octobre 2009

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