L’objectif du COMIRE est de définir les critères extra financiers essentiels pour les investisseurs institutionnels. Il permet l’échange sur les grandes problématiques soulevées par l’exercice concret de la gestion et vise à dégager des pistes de solutions, de manière pragmatique et dans un esprit d’ouverture et de progrès.
Pour sa troisième session, le COMIRE a réuni plusieurs grands investisseurs qui partagent les mêmes analyses et notamment MGEN, UMR, CARAC et MutRé.
Les échanges ont été nourris par la présentation par Vigeo Eiris de l’article 173 de la Loi de transition énergétique et son décret, une analyse du reporting extra-financier des mandats et la lecture ESG transparisée des portefeuilles à fin 2015.
Les discussions ont permis de confirmer que l’exigence ESG formulée et mise en œuvre par les investisseurs institutionnels favorise la diffusion de l’esprit ESG dans les sociétés de gestion et les entreprises dans lesquelles les fonds sont investis.
Pour être efficace, la démarche ESG de chaque Institution doit tenir compte des spécificités de celle-ci : cette démarche prend du temps, nécessite du pragmatisme, de la pédagogie et une grande continuité dans l’action. Les indicateurs retenus doivent être fiables et réellement signifiants, avec des moyens adaptés.
Les participants sont convenus que L’Article 173 et son décret du 29 décembre 2015, s’inscrivent en matière Environnementale dans une logique volontariste, progressive, avec une exigence de transparence et de mise en œuvre rapide dès 2016. Le décret est adapté aux différents types d’Institutions, c’est-à-dire concrètement pratiquable par celles-ci, de manière différenciée, en fonction de leur stade spécifique de développement sur ces sujets.
Néanmoins, l’approche ESG doit demeurer globale, le « S » et le « G » doivent donc être traités au même titre que le « E », de manière continue pour une plus grande cohérence.