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La vague de licenciements continue et pourrait s’amplifier...

UBS supprimera 5.500 postes d’ici un an, soit près de 7% de ses effectifs globaux. La première banque suisse se place ainsi en troisième position des banques ayant le plus licencié.

Loin devant Credit Suisse qui annonçait récemment avoir doublé ses licenciements en les portant de 500 à 1.000, UBS a dépassé la barre mythique des 5.000 postes à supprimer.

Avec une perte de 19 milliards de dollars sur les activités fixed income, changes et matières premières, la banque d’investissement sera la filière la plus touchée avec près de 2.600 salariés contraints de prendre la porte.

Concernant les autres activités, la communication d’UBS est restée assez floue, la banque estimant que « les effectifs seront surtout réduits par le jeu des fluctuations naturelles » : Vaste programme !

Jusqu’ici, seuls Merrill Lynch et Citigroup avaient dépassé la barre des 5.000 licenciements. Plus de 7.000 postes supprimés sont également attendus du rachat de Bear Sterans par JP Morgan.

UBS fait ainsi largement « mieux » que Lehman Brothers qui a licencié 5% de ses effectifs, soit un peu plus de 3.750 postes depuis la fin de l’année 2007 ou Morgan Stanley et Credit Suisse qui ne perdront chacun que 1.000 salariés.

Loin derrière, Deutsche Bank et ses 300 emplois supprimés dans le secteur de la banque d’investissement fait figure de havre de paix.

Chez les banques françaises, silence dans les rangs ! Seul Natixis envisage d’ores et déjà un arrêt des recrutements et une diminution de ses effectifs de 500 collaborateurs.

Pourtant, cette vague de licenciements ne semble pas prête de s’estomper.

Estimant que les conditions de marché devraient rester difficiles et être accompagnées d’un climat économique toujours défavorable au niveau mondial, d’une création de richesse ralentie et d’une moindre activité de négoce et sur le marché des capitaux, UBS ambitionne dorénavant de gérer ses ressources et ses coûts de manière très active.

Parions que cela sera également le cas des banques concurrentes qui n’hésiteront pas à utiliser la première variable d’ajustement en cas de réduction drastique des coûts, les ressources humaines.

Next Finance Mai 2008

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