Next Finance English Flag Drapeau Francais
Emploi Formation Rechercher

Le gaz naturel liquéfié (GNL), une source d’énergie plébiscitée par les Etats

La récente catastrophe de Fukushima a ravivé les débats sur la sécurité des centrales nucléaires et sur la diversification des sources d’alimentation énergétique. La recherche d’alternatives au nucléaire est désormais perçue comme un enjeu prioritaire pour les pouvoirs publics…

Ashburton (Jersey) Limited, gestionnaire du fonds Nordea 1- European Alpha Fund, anticipe de vives tensions sur le marché du gaz naturel liquéfié (GNL) à l’échelle mondiale.

La récente catastrophe de Fukushima a ravivé les débats sur la sécurité des centrales nucléaires et sur la diversification des sources d’alimentation énergétique. La recherche d’alternatives au nucléaire est désormais perçue comme un enjeu prioritaire pour les pouvoirs publics. Cette réorientation va accélérer le développement et l’exploitation de nouvelles énergies, parmi lesquelles le gaz naturel liquéfié (GNL).

Pour Richard E. Robinson, gérant du fonds Nordea 1- European Alpha Fund [1], « la réduction effective de la capacité nucléaire de pays comme le Japon ou l’Allemagne, qui vient de fermer sept centrales, aura un impact sur leur approvisionnement en gaz naturel liquéfié. Premier importateur mondial de GNL (40% de la demande globale), le Japon devra accroître sa demande de 3 à 8 % dans les prochains mois. De plus, les tensions politiques actuelles au Moyen-Orient amènent les pays importateurs européens à diversifier leurs sources, en privilégiant notamment la Russie.

La forte croissance attendue de la demande, combinée à une capacité de production et de réserve déjà limitée, va provoquer une tension sur le marché mondial du GNL. Une situation de pénurie, pourrait intervenir d’ici 2013 ou 2014.

La montée en puissance de cette ‘macro-tendance’ va bénéficier à plusieurs segments de la chaine d’exploitation du GNL. Dans le cadre de notre allocation, nous avons récemment renforcé nos positions sur trois principaux groupes d’actions :
- les compagnies internationales directement productrices de gaz enrichi, telles que Shell, Gazprom ou BG Group ainsi que les sociétés de services pétroliers Amec technip ou Subsea, particulièrement actives dans l’exploration gazière en Australie.
- les entreprises industrielles capables de répondre aux besoins en infrastructures gazières, comme Siemens (production de turbines à gaz) ou Aggreko (location de groupes électrogènes).
- les entreprises spécialisées dans la transformation et le stockage du GNL, parmi lesquelles Buckhardt Compression (production de compresseurs de gaz), Golar LNG (stockage et transport du gaz par tankers), Linde ou Air Liquide (liquéfaction du gaz). »

Next Finance Mai 2011

Notes

[1] A propos de Nordea 1 - European Alpha Fund : Nordea 1 - European Alpha Fund (LU0326853404) est construit sur la base d’une véritable approche "top down", qui cherche à identifier les grandes tendances macroéconomiques mondiales.
Le fonds favorise les entreprises européennes qui profitent de ces évolutions, à travers une gestion de conviction, très active. Pour générer de l’alpha, le portefeuille est actuellement construit autour de trois macro-tendances ou "Gorilla views" : Billion Boomers (sociétés européennes capables de satisfaire la demande des pays émergents en infrastructures et biens d’équipement), Diverging West (sociétés européennes capables de bénéficier de la reprise de la consommation aux Etats-Unis et de sa stagnation en Europe) et Death of Cheap Oil (majors pétrolières, sociétés d’exploitation/production de pétrole, services pétroliers).

Tags


Partager

Facebook Facebook Twitter Twitter Viadeo Viadeo LinkedIn LinkedIn

Commentaire
Publicité
Dans la même rubrique
Rubriques