Les matières premières ont en effet depuis près de dix ans bénéficiées d’une hausse considérable de leurs cours. Elles bénéficient d’un taux de croissance de l’économie mondiale très soutenu avec un décalage du à un accroissement insuffisant du niveau de la production mondiale.
L’émergence notamment de la Chine avec un taux de croissance de 10 % stimule évidemment fortement la demande mondiale. A titre d’exemple, la croissance de la demande de matières premières de la Chine atteint 12 à 22 % par an avec une accélération de ce phénomène depuis 2005.
Les matières premières font donc l’objet de nombreuses transactions et de multiples spéculations. Les marchés sont mondiaux et on peut aussi bien négocier à Londres, à New-York qu’à Shanghai. Les matières premières constituent donc une catégorie de placement susceptible de convenir à bien des investisseurs avec désormais une grande facilité d’accès.
Le gestionnaire de patrimoine et ses clients peuvent y réaliser d’excellentes affaires car, sur le long terme, le rendement des matières premières est au moins comparable à celui du marché des actions.
D’autre part, les corrélations entre les rendements sur matières premières et les rendements sur les actions, les obligations ou les produits immobiliers sont quasiment inexistantes. Autre avantage, les placements dans les matières premières sont extrêmement intéressants pour la diversification qu’elles procurent à un portefeuille d’actifs.
Sans expertise particulière sur les matières premières, il est néanmoins possible de se positionner sur différents supports. A titre d’exemple, l’investissement dans les OPCVM indexés sur les cours des matières premières permet de profiter du dynamisme du marché des commodities tout en délégant la gestion de l’investissement à un professionnel.
Pour la clientèle la plus avertie, bien qu’il s’agisse de produits à fort effet de levier, il est aussi possible d’acheter des contrats à terme ou d’intervenir sur des CFD matières premières.
L’investissement sur ces supports, compte tenu de leur fort effet de levier doit toutefois, y compris pour des intervenants confirmés, représenter une part très limitée du portefeuille d’actifs.
