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Les UHNWI asiatiques revoient leurs priorités pour l’ère post-COVID-19

Lombard Odier a publié les conclusions de son étude sur les particuliers très fortunés (UHNWI - Ultra High Net Worth individuals) asiatiques pour 2020, menée conjointement avec cinq de ses partenariats stratégiques dans la région.

Lombard Odier a publié les conclusions de son étude sur les particuliers très fortunés (UHNWI - Ultra High Net Worth individuals) asiatiques pour 2020, menée conjointement avec cinq de ses partenariats stratégiques dans la région. Cette étude vise à mieux comprendre comment les UHNWI asiatiques perçoivent l’impact du contexte actuel sur leur vie, leur famille et leur entreprise et comment ils envisagent l’avenir post-pandémie de COVID-19. Plus de 150 UHNWI domiciliés à Hong Kong, en Indonésie, au Japon, à Singapour, aux Philippines, à Taïwan et en Thaïlande ont participé à l’étude.

Les conclusions sont présentées selon quatre grandes catégories : technologie, investissement, développement durable et services à la famille, soit les thèmes qui ont acquis le plus d’importance pour les UHNWI depuis le début de la crise de la COVID-19.

Les conclusions de l’étude montrent combien les demandes et les besoins des UHNWI se sont sophistiqués, reflétant leurs réflexions sur les possibilités et les défis que présentent les avancées technologiques, leurs attentes et leurs besoins en matière d’investissements et de solutions de services à la famille, leur compréhension de la révolution de la soutenabilité, et leur volonté d’en faire partie, voire leur enthousiasme à cet égard.

Parmi les principaux enseignements recueillis auprès des UHNWI asiatiques dans le cadre de cette étude :

  • 78 % des UHNWI asiatiques ayant participé à l’étude estiment que les taux d’intérêt durablement bas vont devenir la nouvelle norme après la pandémie et pourraient rester à ces niveaux pour les dix prochaines années. Avec des taux d’intérêt aussi bas, l’allocation d’actifs traditionnelle entre les obligations et les actions pourrait être remise en cause.
  • Les besoins des UHNWI en matière de conseil se sont accrus avec la complexification du monde. Dans ce contexte, les UHNWI privilégient les mandats discrétionnaires : 58 % des personnes interrogées déclarent qu’à l’avenir, elles choisiraient très probablement des mandats discrétionnaires, dont 44 % étant un mélange de mandats discrétionnaires et de mandats de conseil.
  • 89 % des personnes interrogées pensent que la durabilité est une tendance désormais établie, les UHNWI exprimant le désir de mieux comprendre les options qui leur sont offertes en matière d’investissement soutenable. Dans ce domaine, la durabilité est un facteur essentiel pour les UHNWI de la jeune génération, qui cherchent à inscrire leurs convictions dans leurs actions pour que celles-ci aient un impact à long terme.
  • 55 % des UHNWI déclarent s’attendre à une accélération des mesures de lutte contre le réchauffement climatique. La principale préoccupation des UHNWI interrogés est de savoir si les pays parviendront à coordonner leurs efforts de lutte contre le réchauffement climatique à l’échelle mondiale. La (mauvaise) gestion des ressources naturelles d’un pays et ses conséquences sont également une préoccupation.
  • 61 % des participants prennent en compte les critères ESG/de durabilité lorsqu’ils prennent des décisions d’investissement. Cela dit, 56 % des participants ayant répondu qu’ils n’avaient pas encore activement augmenté la proportion des facteurs de durabilité dans leurs portefeuilles ne sont pas encore certains de le faire, ou ne l’envisagent pas, dans un contexte de scepticisme quant à la capacité de ce type d’investissements à générer des rendements supérieurs.
  • 81 % des participants pensent que les interactions humaines seront plus numériques et moins physiques après la pandémie. De nombreux participants soulignent toutefois l’importance qu’ils accordent aux réunions physiques, l’expérience humaine étant sans doute plus que jamais valorisée. Un compromis pourrait être trouvé entre la limitation de la présence au bureau, avec la réduction des coûts connexes, et la perte de l’actif incorporel généré par les interactions physiques entre les employés.
  • 87 % des participants indiquent que le degré de numérisation d’une banque pèsera dans la balance à l’avenir : les UHNWI manifestent ainsi leur souhait que les banques leur proposent, dans le cadre des évolutions à venir dans le secteur, des services numériques et de nouvelles façons de communiquer.
  • Selon 83 % des participants, les inégalités vont probablement continuer de s’accroître dans le monde post-COVID-19. Bien que la relation entre technologie et égalité soit complexe et multiforme, de nombreux participants espèrent que l’évolution technologique permettra de combler ce fossé, les améliorations des infrastructures informatiques devant conduire à un accès plus large à l’éducation.
  • 46 % des UHNWI interrogés pensent que le monde de demain sera un monde « plus local et moins mondial », 42 % des sondés pensent l’inverse. Il existe chez l’ensemble des participants un consensus autour du fait que la mondialisation va perdurer, mais probablement sous une forme différente. Les UHNWI manifestent clairement leur souhait de disposer d’un conseiller de confiance local qui les aide à comprendre et à intégrer les marchés auxquels ils n’ont plus aussi facilement accès physiquement.
  • Les familles étudient toujours la possibilité de mettre en place des structures de gouvernance ; beaucoup ne voient toutefois pas l’intérêt de le faire. 50 % des répondants n’ont pas structuré leur gouvernance familiale. Seuls 36 % d’entre eux indiquent que la pandémie les a incités à envisager de mettre en place une structure.

Jean-François Aboulker, Responsable de l’offre UHNW Asie chez Lombard Odier, déclare : « Le monde tente aujourd’hui d’envisager collectivement les prochaines étapes de l’ère post-COVID-19. Les résultats montrent les attentes vis-à-vis des banques privées et les rôles que celles-ci jouent dans cette nouvelle réalité : la capacité à tirer parti de la technologie pour tisser des relations et améliorer les offres de services ; des conseils d’investissement de qualité et des offres discrétionnaires, et une capacité à fournir des services financiers supplémentaires, notamment des financements ; davantage d’engagement et de conseil sur des sujets tels que la durabilité ; enfin, une expertise et une compréhension solides en matière de gestion et de protection du patrimoine à travers les générations. »

Vincent Magnenat, Limited Partner et Chief Executive Officer Asie chez Lombard Odier, commente : « Les perturbations causées par la pandémie et son impact sont multiples et ont obligé les familles et les entrepreneurs de premier plan de la région à tout repenser : non seulement la manière dont ils dirigent leurs entreprises, mais aussi les valeurs selon lesquelles ils mènent leur vie. Une chose est certaine : les UHNWI ont clairement manifesté leur souhait de disposer d’un conseiller de confiance local qui les aide à comprendre et à intégrer les marchés auxquels ils n’ont plus aussi facilement accès physiquement, et de tisser des relations avec des banques qui correspondent à leurs principes et à leurs convictions. Des banques dont les valeurs sont en accord avec les leurs. Chez Lombard Odier, notre structure privée et notre ADN mêlant innovation et durabilité nous placent en bonne position pour aider notre clientèle à gérer l’incertitude dans cette « nouvelle normalité », alors qu’elle cherche à préserver, à faire fructifier et à transmettre ses actifs et son héritage aux générations suivantes. »

Lombard Odier a ouvert son premier bureau en Asie en 1987. Aujourd’hui, le Groupe gère le patrimoine de clients privés et institutionnels tout en proposant des solutions de planification patrimoniale à l’échelle mondiale. Lombard Odier offre ces services à des entrepreneurs et à des entreprises familiales depuis ses trois bureaux en Asie : Singapour, Hong Kong et Tokyo, ainsi qu’à son réseau d’alliances stratégiques en Asie, comprenant notamment Kasikornbank en Thaïlande, Bank Mandiri en Indonésie, JBWere en Australie, Mizuho Securities à Singapour, Taipei Fubon Bank à Taiwan et UnionBank aux Philippines, des institutions financières de premier plan établies dans la région.

Next Finance Décembre 2020

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