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Licenciements massifs chez Citigroup, Merrill Lynch et Moody’s ?

Selon CNBC, Citigroup, 1ère banque mondiale avec plus de 320.000 salariés à travers le monde, envisage de réduire de 5 à 10% ses effectifs. La proportion est similaire pour Moody’s et un peu plus faible pour Merrill Lynch...

Malgré des mois d’octobre et novembre explosifs avec les départs respectifs de Stanley O’neal et Chuck Prince, la lessiveuse continue à tourner au sein des deux banques américaines les plus affectées par la crise des subprimes.

D’après CNBC, Citigroup, envisagerait de réduire ses charges en procédant à une coupe sèche de 5 à 10% de ses effectifs. Une annonce du plan de licenciement pourrait intervenir à l’occasion de la publication des résultats trimestriels de la banque.

Il s’agira alors de donner des signaux positifs aux marchés et de stopper l’hémorragie boursière qui a déjà entraîné l’injection de capitaux par des fonds souverains.

Selon le Financial Times, Citigroup cherche à lever 14 milliards de dollars (9,5 milliards d’euros), auprès d’investisseurs chinois et Koweitiens mais aussi sur les marchés financiers.

Le scénario est sensiblement le même pour Merrill Lynch. 1600 postes, représentant un peu moins de 3% des effectifs du groupe sont susceptibles d’être supprimés. Les licenciements chez Merrill Lynch concerneraient essentiellemnt le trading et les métiers supports. La banque devrait faire état de 15 milliards de dollars de pertes sur investissements, soit près de deux fois son estimation initiale. Merrill Lynch souhaiterait lever quatre milliards de dollars (2,7 milliards d’euros).

Dans un environnement actuel peu porteur pour l’innovation, notamment en matière de produits dérivés de crédit, Moody’s Corp, maison mère de l’agence Moody’s Investors Service, a annoncé la suppression de 275 emplois, soit 7,5% de ses effectifs, en raison de la baisse de la demande pour ses notations de produits structurés.

De même, l’agence canadienne de notation DBRS a annoncé la suppression de 70 postes et la fermeture de tous ses bureaux européens (Francfort, Paris et Londres).

Pour DBRS, la couverture des marchés européens de crédit continuera depuis l’Amérique du Nord, à New York et Toronto comme cela était déjà le cas avant l’ouverture des bureaux européens en 2005.

Yann Olivier Janvier 2008

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