Si la température moyenne est au dessus de 16.38 degrés Celsius, le certificat paiera un coupon pouvant aller jusqu’à 16%.
Le coupon maximal 16% sera payé si la température moyenne dépasse17.38 degrés Celsius.
Si au bout des deux ans, la température moyenne n’atteint pas les 16.38 degrés Celsius, les investisseurs ne reçoivent aucun coupon mais 101% de leur nominal à maturité.
D’après les données de cette saison, de mi-Septembre 2006 à juillet 2007 et en anticipant les données jusqu’à septembre de cette année, la température moyenne tournerait autour de 17.2 degrés Celsius selon Jens Boening Head of EMEA Weather Derivatives Structuring chez Merrill Lynch.
Si traditionnellement, les compagnies énergétiques trustent le marché de la gestion des risques climatiques, il y a aujourd’hui une nouvelle demande, émanant notamment des agriculteurs.
Pour Jens Boening « ce produit innovant permettra aux investisseurs d’avoir accès à un actif alternatif et permettra dans le même temps aux aux agriculteurs et aux commerçants en Italie qui ont beaucoup souffert des hausses de température, d’atténuer leur exposition à ce phénomène ».
Les assureurs pourraient également être intéressés. Ils devront probablement verser plus de 4 milliards d’euros suite aux inondations en Grande-Bretagne. Au vu des bouleversements climatiques cet été en Europe, la demande ne devrait pas tarir surtout que d’après Boening, le deal peut être répliqué ailleurs, partout où il existe des relevés climatiques.
