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Plus de 200.000 licenciements à Wall Street

Plus de 110.000 emplois ont déjà été supprimés cette année, et beaucoup d’autres sont en cours, aussi bien chez Goldman Sachs que chez Barclays...

Conséquence de la crise mondiale, les préoccupations des banquiers ne concernent plus leur bonus mais bien la pérennité de leur emploi !

Plus de 110.000 emplois en finance ont déjà été perdus. Certains analystes prévoient jusqu’à 200.000 licenciements cette année.

Aucune banque n’est plus à l’abri.

Goldman Sachs, juste après la faillite de Lehman Brothers, prévoyait encore plusieurs centaines d’embauches. Jeudi dernier, elle a subitement décidé de réduire ses effectifs de 3.200 postes, soit 10% de son personnel. En fin d’année dernière, la banque avait déjà procédé au licenciement de 1.700 salariés dans le cadre de sa revue annuelle des effectifs qui consiste à licencier les 5% des salariés supposés les moins performants.

De sources proches de l’entreprise, on estime qu’aucune décision n’a été prise sur les pays ou les secteurs d’activité touchés.

Récemment renflouée par le gouvernement des Etats-Unis et par Warren Buffett, Goldman Sachs a vu un grand nombre de ses secteurs d’activité les plus lucratifs, y compris le financement de la dette pour les fusions et acquisitions, se réduire à peau de chagrin.

De son côté, Barclays Capital, une des seules grandes banques britanniques à avoir refusé une recapitalisation par des fonds publics, s’apprête à supprimer 3.000 emplois dans le cadre du rachat de Lehman Brothers.

L’acquisition de Merrill Lynch par Bank of America devrait également se traduire par une suppression de plusieurs milliers de postes.

Si la crise et la consolidation rapide entre banques justifient ces réductions d’effectifs, l’adaptation à un environnement de plus en plus de réglementé et moins risqué limite les projets et les développements en cours.

« Wall Street tel que nous l’avons connu a définitivement disparu » estime Michael Williams, doyen de la Graduate School of Business de New York. « Ces licenciements sont inévitables parce qu’il ya tout simplement plus assez d’argent pour supporter la masse salariale de ces banques. »

Williams comme bien d’autres analystes estiment que cette vague de licenciements sera la plus grande que les États-Unis aient connue dans le secteur financier depuis la faillite massive des banques dans les années 1930.

Il estime à 250.000 le nombre d’employés dans la finance aux Etats-Unis pouvant perdre leur emploi à la fin du second trimestre 2009.

Actuellement, la Securities Industry and Financial Markets Association comptabilise 867.400 personnes employées par ses membres, comprenant les sociétés de courtage, les bourses et les banques.

Paul Monthe Octobre 2008

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