En effet, la pierre est sans conteste, la classe d’actifs préférée des Français. Elle permet de se constituer un patrimoine mobilier ou immobilier. Elle est aussi un bon baromètre pour mesurer la confiance en l’économie de notre pays.
Ce Salon est donc appréciable puisqu’il intervient à un moment historique où la demande en biens anciens connaît un dynamisme remarqué. Mais aussi à une période où tous les acteurs appellent à une mobilisation pour faire progresser le marché du neuf. Ce dernier connaît en effet une contraction visible par une production de logements qui marque le pas. Les autorisations et mises en chantier, que ce soit pour l’individuel ou le collectif, ont diminué de 5% en début d’année. Cette baisse n’affecte cependant pas tous les secteurs de manière identique. L’investissement locatif est plus impacté que l’accession à la propriété. Près de 23 900 logements ont été mis en vente au premier trimestre 2019, un niveau très inférieur à celui observé au premier trimestre 2018 (-30,9 %).
Les raisons du ralentissement
Ce ralentissement de l’offre interroge, car la demande est bien présente, davantage concentrée il est vrai, sur le logement collectif et dans des grandes aires urbaines. La baisse des permis de construire peut expliquer ces difficultés temporaires. Les futures échéances municipales sont vécues par les promoteurs comme une période de « moratoire », qui vient suspendre les programmes d’envergure. Plus que les constats conjoncturels, il convient dès lors, de faire valoir plusieurs atouts pour dynamiser l’investissement des Français dans le neuf, pour libérer les énergies et profiter des opportunités offertes par les pouvoirs publics.
Les opportunités législatives
Pour que les Français s’intéressent davantage à l’investissement financier, la Loi PACTE a prévu un volet encourageant les professionnels à pratiquer davantage la pédagogie financière. C’est-à-dire, à s’adresser aux Français qui n’ont pas la chance d’être familiers avec cette matière. Ou qui ont besoin d’un accompagnement plus personnalisé, qu’ils ne peuvent obtenir de la part des acteurs traditionnels du marché. Par ailleurs, le texte de la Loi Logement, ou projet de loi évolution du logement et aménagement numérique (ELAN) commence tout juste à produire ses effets. Particulièrement la simplification des règles d’urbanisme en vue d’accélérer les procédures de construction de logements. D’ici 2022, les demandes de permis de construire devraient pouvoir se faire en ligne dans les communes dont la population dépasse 3500 habitants. Enfin, dans les centres-villes, la transformation de bureaux vides en logements est de plus en plus visible. Les normes assouplies pour les convertir, favorisent cette mutation.
Les atouts des experts en immobilier patrimonial
Mais pour faire aboutir un projet, il faut aussi des femmes et des hommes qualifiés. Un investissement nécessite un accompagnement et en la matière, les experts en immobilier patrimonial sont indéniablement les acteurs désignés, dans la mesure où leur force réside dans la notion de conseil. Mais aussi leur dimension interprofessionnelle, car ils dialoguent avec leurs confrères professionnels du patrimoine, de l’investissement, du financement et du crédit. Ce sont donc de véritables accompagnateurs de croissance, rendant accessible au plus grand nombre, l’investissement dans l’immobilier.
Ils tiennent compte du profil de leur client. Notamment son aversion au risque, ses capacités de financement/d’auto-financement. Ils valident leur projet qui peut être multiple : préparer sa retraite, obtenir une source complémentaire de revenus, effectuer une optimisation fiscale, etc. En résumé, ces experts en immobilier patrimonial proposent une expérience client réellement attractive et pédagogique, qui délivre les clés de compréhension nécessaire à tout investissement, à l’instar des membres de la CNCEF Immobilier. Ces derniers ont fait de la valorisation du conseil, de la proximité et de l’éthique ou encore de la protection du consommateurs, des valeurs gagnantes au service de l’immobilier patrimonial.