L’indice de volatilité, le « S&P 500 Volatility Arbitrage », aura pour but de répliquer les stratégies saisissant les opportunités d’arbitrage entre la volatilité implicite et la volatilité réalisée. En effet, la plupart des stratégies de volatilité pour un actif donnée, part de l’hypothèse que la volatilité implicite de l’actif est plus élevée que la volatilité réalisée par cet actif. Ainsi, l’indice structuré par S&P s’apparentera à un variance swap où l’indice paiera la variance réalisée et recevra la variance implicite sur le S&P 500.
L’indice « Currency » est construit à partir de stratégies de « carry trade » liées aux 10 plus grandes devises. Il s’agit d’être acheteur de devises qui paient un taux d’intérêt plus élevé que celui de la devise américaine et d’être vendeur de devises qui paient un taux d’intérêt moins élevé que celui du dollar US. Le poids de chaque devise dans la composition de l’indice, est directement proportionnelle à son taux d’intérêt et inversement proportionnel à sa volatilité.
L’indice “Long only merger” utilise une stratégie d’arbitrage qui exploite les changements de prix observés sur les cours de sociétés cibles lors d’opérations de fusion-acquisition.
L’indice est composé d’un maximum de 40 grandes valeurs, liquides et qui font « activement » figure de cible lors d’opération de fusion-acquisition en cours.
Une compagnie ciblée est éligible dans l’indice si au moins 25 % de la compensation pour ses parts doit être payée en cash par l’acquéreur.
Les deals sont étudiés sur la base de la taille, de la prime offerte, de la liquidité et de la cotation afin de garantir que les positions sous-jacentes pourraient être échangeables et offrent un rendement intéressant si l’affaire venait à se dénouer.
Pour Srikant Dash, Head of Global Research and Design chez Standard & Poor’s, la famille d’Indice S&P Arbitrage offrira un cadre d’investissement unique pour cibler les principales opportunités d’arbitrage observées dans les marchés financiers.