UNE SOLUTION DE COUVERTURE POUR LE SUCRE EUROPÉEN
Euronext annonce le lancement, à l’automne 2016, d’un nouveau contrat à terme sur le sucre, sous réserve d’approbation par le régulateur. Destiné à tous les acteurs de la filière sucre de l’Union européenne, ce contrat leur permettra de couvrir leurs positions face au risque de fluctuations de prix et d’en anticiper les variations, au moment même où les quotas de production de sucre prendront fin sur le marché européen.
L’Union européenne est le troisième producteur et le deuxième consommateur mondial de sucre. Après une modification majeure de son organisation commune des marchés de produits agricoles, l’UE abolira les quotas sur la production de sucre le 30 septembre 2017. Cette transformation importante succède aux réformes des secteurs des graines oléagineuses, des céréales et des produits laitiers, intervenues ces vingt dernières années et qui ont toutes créé le besoin d’outils efficaces pour gérer le risque de prix. Dans ce contexte, le nouveau contrat à terme sur le sucre permettra au secteur sucrier européen de mieux gérer ce risque sur un marché transparent, réglementé et liquide.
Michel Portier, Directeur général d’Agritel, cabinet de conseil en stratégies des marchés agricoles et agro-industriels, a déclaré « Dans un contexte de libéralisation des marchés européens du sucre, les producteurs de betterave à sucre pourront librement augmenter leur production. L’Europe deviendra immédiatement exportateur net de sucre et les acteurs de la filière auront besoin d’outils pour couvrir leur risque. C’est pourquoi nous nous réjouissons de l’initiative d’Euronext et nous sommes convaincus que ce contrat sera un franc succès. »
Lee Hodgkinson, Directeur des équipes Marchés et Ventes mondiales d’Euronext, a déclaré « Le lancement de ce nouveau contrat sur les matières premières souligne notre désir d’apporter des solutions de couverture aux secteurs agricoles européens dans le contexte de la libéralisation de leur environnement. Il témoigne de notre volonté continue de positionner Euronext au coeur de l’économie réelle. »
