Ces résultats sont d’autant plus exceptionnels que l’un des facteurs différenciant du fonds, l’exposition quasi nulle aux taux, a joué en sa défaveur entre 2011 et 2012 dans un environnement de taux baissiers.
Le succès du fonds Global High Yield (1,25 milliards de dollars sous gestion) s’explique par une approche de gestion singulière fondée sur :
- une analyse "top-down" qui se concentre sur les conditions macroéconomiques et les thèmes moteurs des marchés financiers (contrairement à l’approche classique qui privilégie une analyse "bottom-up").
- l’utilisation des CDS (Credit Default Swaps) qui permet de bénéficier d’une liquidité quasi parfaite (alors que la liquidité d’un portefeuille en obligations "high yield" traditionnel est généralement pénalisée par des coûts de transaction supérieurs à 1,5%) et offre un avantage de rendement car les CDS ne peuvent être rappelés par leurs émetteurs avant l’échéance.
"On peut s’attendre à ce que le fonds surperforme à nouveau ses pairs dans le futur. Il permet aux investisseurs de profiter pleinement des valorisations qui demeurent attrayantes compte tenu des bons fondamentaux des entreprises. En effet, les marchés compensent les investisseurs pour un taux de défaut d’environ 5% par an sur les 5 années à venir, alors que la moyenne historique est de 4% et que les analystes anticipent un taux de 2% en 2014", commente Christel Rendu de Lint, Head of Fixed Income chez Union Bancaire Privée.