L’activité Infrastructure Equity (*) d’Allianz Global Investors (AllianzGI) a été mise en place à l’automne 2012, avec l’objectif de tirer parti des perspectives de développement de ce secteur, plus particulièrement dans le domaine de l’énergie. A l’échelle mondiale, le besoin d’investissements en infrastructures énergétiques est en effet estimé à 12 trillions de dollars pour la période 2010-2030, soit une moyenne de 600 milliards par an (source : International Energy Agency). Cette initiative répond également au souci de satisfaire les besoins d’investisseurs institutionnels en quête de rendements à long terme dans le contexte actuel de taux d’intérêt durablement bas.
Selon Armin Sandhoevel, directeur des investissements Infrastructure Equity d’AllianzGI, « la classe d’actifs répond bien aux besoins d’investisseurs de long terme recherchant des rendements stables, attrayants et décorrélés de l’évolution des marchés financiers ».
Depuis son lancement, l’activité Infrastructure Equity d’AllianzGI a privilégié le secteur des énergies renouvelables qui bénéficie d’une dynamique porteuse et offre de belles opportunités d’investissement, notamment en Europe. Selon l’étude « New Energy Outlook » publiée par Bloomberg New Energy Finance en 2015, le développement du parc de production électrique provenant de sources renouvelables (éolienne, photovoltaïque et hydroélectrique) s’est accéléré de manière spectaculaire dans les pays de l’Union Européenne : la croissance annuelle des capacités de production est passée d’environ 7,5 gigawatts (GW) en 2004 à plus de 15 GW en 2014, après un pic d’installation d’environ 30 GW en 2011 et 2012. Selon cette même étude, la croissance du parc des énergies renouvelables devrait se stabiliser à 20 GW par an dans l’Union Européenne à l’horizon 2017.
En France, la tendance des 10 années écoulées est sensiblement identique à l’évolution européenne (croissance de 2 GW en 2014, contre un peu moins de 0,5 GW en 2004) et les projections pour les toutes prochaines années anticipent une croissance, comparable avec la trajectoire européenne, qui passerait de 2 GW en 2015 à plus de 2.5 GW en 2017.
Au cours des trois dernières années, les investissements d’AllianzGI se sont concentrés sur les secteurs éolien et photovoltaïque en Europe. « Ces secteurs sont les leaders des énergies renouvelables, car la technologie utilisée est mature. » déclare Armin Sandhoevel, qui précise : « Sur le plan géographique, nous avons privilégié des pays d’Europe considérés comme peu risqués, comme l’Allemagne, le Royaume Uni, la France, l’Italie et la Suède. Cette zone reste notre cœur de cible, mais nous n’excluons pas d’investir hors d’Europe si des opportunités intéressantes venaient à se présenter. »
L’équipe pilotée par Armin Sandhoevel comprend une quinzaine de professionnels qui représentent à eux tous une expérience cumulée de 100 ans de connaissance du secteur.
Forte de cette expertise, elle a réalisé, sur trois années à la fin du troisième trimestre 2015, 10 transactions totalisant près de 500 millions d’euros, dont une en France dans les régions de Bordeaux et de Toulouse : il s’agit du site photovoltaïque de « La Coste », dont la capacité de production d’électricité verte est estimée à environ 75.000 mégawatt heure.
Les investissements comme « La Coste » sont réalisés par le biais de fonds fermés regroupant plusieurs investisseurs ou dans le cadre de fonds dédiés à souscripteur unique. Les fonds ont une durée de vie de 20 à 25 ans, dont une période d’investissement initiale de 2 à 3 ans.
Le processus d’investissement débute avec l’évaluation de très nombreuses opportunités de placement, dont seules les plus attractives seront poursuivies. Une fois la garantie d’exclusivité obtenue entre le vendeur et AllianzGI, la transaction est présentée au comité d’investissement, qui décide du déblocage de fonds pour une phase de due diligence approfondie à tous les niveaux : financier, fiscal, technique et juridique. Au terme de ce processus, qui peut durer de 1 à 3 mois, le profil de risque de la transaction aura été évalué dans ses moindres détails et ajusté contractuellement ou techniquement pour convenir aux attentes des investisseurs avant de procéder à l’acquisition de l’actif. Cette dernière décision est soumise, elle aussi, à un nouvel examen par le comité d’investissement et par le conseil d’administration du fond.
Ayant à son actif un track record de haut niveau fondé sur ce processus structuré et mature, l’équipe Infrastructure Equity d’AllianzGI compte « poursuivre sa stratégie de croissance dans le secteur en pleine expansion des investissements en actifs d’infrastructures énergétiques, avec, au moins dans un premier temps, le maintien de son orientation ciblée sur le domaine très porteur des énergies renouvelables », précise Armin Sandhoevel.