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La gestion quantitative selon THEAM

Chez THEAM, au sein du groupe BNP Paribas, notre stratégie de développement consiste à promouvoir la valeur ajoutée des techniques quantitatives dans le monde de la gestion.

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THEAM, spécialiste en gestion protégée, indicielle et modé­lisée

THEAM offre des solutions encadrées transparentes et innovante appliquées à la gestion de portefeuilles actions, obligations et multi-classes d’actifs. Fin décembre 2015, THEAM emploie plus de 100 personnes et affiche des encours sous gestion de près de 38 Milliards (...)

Cela pourrait sembler facile tant les avantages naturels des techniques quantitatives de gestion ou d’analyse vont croissants dans notre monde moderne surinformé et globalisé. Par exemple, l’univers des actions accessibles à la plupart des investisseurs comprend aujourd’hui des dizaines de milliers de noms, et il serait absurde de le réduire arbitrairement en vertu du principe bien connu de diversification des investissements. Pourtant, aucun humain seul ne peut prétendre connaître toutes les actions côtées sur l’ensemble des places financières. Même une équipe nombreuse d’analystes et de gérants butterait immanquablement sur des problèmes de comparaison entre les avis ou d’organisation des vues, dont les seules solutions raisonnables sont quantitatives.

Les informations disponibles simplement sur les titres, qui constituent la matière première des techniques quantitatives, ont aussi atteint des niveaux qui donnent le vertige. En effet, si en 1970 il était difficile d’obtenir (sur cartes perforées) un historique de cours des actions américaines, le moindre accès à Internet permet aujourd’hui de disposer d’informations en temps réels sur les cours de tous les marchés, mais aussi toute une myriade d’autres signaux sur les comptes et bilans des entreprises, leurs évolutions, les analyses ou prévisions qu’en font les analystes référencés, ou même le nombre d’associations du nom de l’entreprise à des mots positifs ou négatifs sur les réseaux sociaux…

L’investisseur humain est naturellement dérouté par une telle avalanche d’informations, largement redondantes ou auto-confirmatoires, et la psychologie a longuement illustré les erreurs de décision diverses qui en résulte.

A l’inverse, les techniques quantitatives permettent une transparence et une sérénité dans le processus de décision dont l’existence de « back testing », c’est-à-dire la simulation des résultats passés d’une stratégie donnée, n’est qu’une partie émergée.

Il est plus intéressant d’analyser les risques, passés ou à venir, d’une stratégie, que ses performances…

La gestion quantitative a aussi connu sa part d’ombre. En effet, devenu critère de décision, le back testing a causé de gros dégâts en terme de confiance chez les investisseurs : il est très facile de choisir, parmi 100, 1000 ou même un million de déclinaisons de stratégies théoriques, celle qui aurait eu les meilleures performances dans le passé… En soit, cela ne suffit pas à donner du sens à cette stratégie ou à garantir ses performances futures.

Face aux déconvenues engendrées par ces types de décision et de promotion, beaucoup d’investisseurs ont choisi de se limiter aux gestions ayant une performance intéressante sur plusieurs années de gestion réelle. C’est hélas oublier qu’une bonne performance passée, même réelle, et qu’elle provienne d’une stratégie quantitative ou fondamentale, peut aussi être due à des biais ou des risques non appréhendés. La crise des ABS en atteste.

La complexité extrême de certaines stratégies, par l’utilisation d’outils mathématiques sophistiqués, ou l’opacité revendiquée de certaines autres ont aussi contribué à entretenir une suspicion systématique non méritée envers la thématique de la gestion quantitative.

La mode actuelle autour du « Smart Beta » est à cet égard une évolution très intéressante du marché, puisqu’elle sensibilise de nombreux investisseurs à des notions quantitatives utiles, par l’adoption de nouveaux indices ou stratégies quantitatives. Le concept « smart beta » a le mérite de reprendre à son compte la transparence et la simplicité de l’indiciel, tout en « améliorant » le benchmark sous-jacent, sous l’hypothèse d’un autre type de comportement du marché. Il est d’ailleurs intéressant de regarder, pour chaque stratégie de smart beta, à quelle optimalité du marché elle correspond. Ces « améliorations » passent par l’utilisation de techniques quantitatives assez classiques ; typiquement, soit de filtres, soit d’optimisation. C’est surtout le packaging qui a changé, mais il n’y a ni magie ni nouvelle classe d’actif, puisque toutes ces techniques existaient déjà dans les fonds quantitatifs. L’effet de mode autour du terme incite aussi à le galvauder, avec le retour de la surenchère au back testing et tous les dangers qui en découlent…

Chez THEAM nous sommes donc prudents avec ce terme. Nous avons des stratégies qui peuvent être qualifiées de « Smart Beta » et nous nous attachons à bien les définir et expliquer.

Surtout, nous constatons le bourgeonnement de stratégies, parmi lesquelles il peut sembler ardu de faire le tri. C’est pourquoi nous préférons proposer des solutions globales, packagées et évolutives, qui donnent du sens aux investissements. La valeur ajoutée d’un gérant est de proposer, à chaque type de client et de situation, le meilleur équilibre entre efficacité et lisibilité, sophistication et robustesse, et de pouvoir expliquer les raisons de ses choix.

Cette démarche transparait par exemple dans notre gamme de solutions utilisant la « low volatility anomaly », avec ou sans gestion de la tracking error. La gamme Guru, dont la stratégie fête actuellement son 5ième anniversaire, respecte aussi cet équilibre entre lisibilité et efficacité, pour un investisseur souhaitant diversifier ses stratégies de gestion actions. Pour les classes d’actif des matières premières, des taux ou de la volatilité, THEAM propose aussi des solutions visant à concilier la gestion traditionnelle avec des approches quantitatives raisonnables.

Etienne Vincent Janvier 2014

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