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Les actifs financiers islamiques pourraient atteindre 1130 milliards de dollars en 2012

Selon un rapport publié cette semaine par le cabinet Ernst & Young, les actifs financiers islamiques devraient progresser de 33% par rapport à 2010 et atteindre 1130 milliards de dollars en 2012…

Chaque année les prévisions divergent concernant les perspectives du marché de la finance islamique. Cette fois, c’est Ernst & Young qui s’avance sur un chiffrage. Le cabinet estime que les actifs financiers islamiques pourraient passer de 826 milliards de dollars fin 2010 à 1100 milliards de dollars fin 2012 portés par la défiance envers les placements financiers traditionnels. Le « printemps arabe », d’un point de vue politique, pourrait également faciliter l’entrée de la finance islamique dans certains pays, jusque là réfractaires.

Selon Ernst & Young, la zone où la croissance devrait être la plus forte est la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), avec des actifs qui pourraient atteindre 990 milliards de dollars en 2015 contre 416 milliards en 2010.

Il y a juste un mois, l’agence Standard & Poor indiquait que la finance islamique pourrait jouer un rôle clé dans les énormes besoins en financement d’infrastructures en Asie. L’agence de notation chiffrait les besoins en eau, énergie et transport à 8000 milliards de dollars et constatait que les levées de fonds conventionnelles seraient difficiles dans le contexte économique actuel, et ne pouvaient pas être en mesure de répondre au besoin de financement global. Les Sukuks, basés sur le concept d’actifs tangibles, seraient selon l’agence, le support idéal pour combler cet écart en financement.

Mardi dernier, un groupement de banques islamiques, en association avec des professionnels des marchés, ont lancé le premier taux interbancaire compatible avec la charia. Ce taux, appelé taux de référence interbancaire islamique (IIBR), est calculé par une moyenne hors extrême (les 4 taux les plus élevés et les 4 taux les moins élevés sont retirés de la moyenne) des taux de 16 banques islamiques et branches islamiques de banques conventionnelles. Contrairement à un taux LIBOR, il ne correspond pas au taux d’intérêt auquel se prêtent les banques, mais à un rendement moyen attendu pour un financement interbancaire à court terme compatible avec la charia.

L’IIBR devrait accélérer le marché des produits islamiques indexés et surtout faciliter le refinancement des banques islamiques pour qui, le prêt était interdit.

Next Finance Novembre 2011

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