Un FCPE de reprise créé en 2014 et géré par Equalis capital
Sauvée de justesse d’un dépôt de bilan en 2014, La Redoute est cédée pour un euro symbolique par son actionnaire Kering (ex- PPR Pinault Printemps Redoute). L’entreprise est alors reprise par ses deux principaux dirigeants, Eric Courteille et Nathalie Balla, qui ont associé le personnel au rachat, à travers la holding New R et sous la supervision d’Equalis Capital, pionnier et leader des solutions d’actionnariat salarié pour les entreprises non cotées.
Le FCPE de reprise ainsi conclu était jusqu’alors inédit en France. En associant les salariés au capital de l’entreprise et en alignant leurs intérêts avec ceux des dirigeants et cadres, il a permis de les impliquer dans l’effort pour la relever. Un pari gagnant au vu du remarquable redressement qui a suivi.
La Redoute : un exemple éloquent de réussite de l’actionnariat salarié
2018 fera figure d’accélérateur à ce rétablissement amorcé en 2014. Cette année-là, le groupe Galeries Lafayette prend une participation majoritaire (51%) dans La Redoute. Si l’entreprise trouve un soutien financier robuste pour se relever de la crise qu’elle traverse depuis 2014, l’enseigne de grands magasins peut quant à elle s’appuyer sur un nouveau levier pour développer sa digitalisation. La période covid joue en la faveur de l’ex-vépéciste, désormais pure player de l’e-commerce.
Libres d’exercer leur droit de cession, les dirigeants de New R, qui possédaient encore 49 % de La Redoute avec les salariés qui avaient souscrit au FCPE de reprise, ont revendu en décembre 2022 leurs parts et profité d’une capitalisation multipliée par 5 depuis 2019.
Dans cette opération, le millier de salariés actionnaires de La Redoute et de Relais Colis vont se répartir environ 100 millions € et 100 000 € en moyenne par personne pour une mise de départ symbolique il y a moins de dix ans. Preuve, s’il en fallait, que l’actionnariat salarié figure parmi les plans d’épargne les plus rentables.