Certes, les soutiens extérieurs ont également joué un rôle, avec l’aide notable des mécanismes de sauvetage européens ou encore de la politique monétaire accommodante du Président Draghi initiée depuis son célèbre « Whatever it takes ». Mais il ne faut pas sous-estimer les efforts du pays, qui portent clairement leurs fruits aujourd’hui.
Au fur et à mesure de la reprise économique portugaise, les inquiétudes sur la soutenabilité de la dette ont reculé.
Les agences de notation en ont tenu compte : Standard & Poor’s a été la première agence de notation à remonter la note du Portugal à « BBB- » en septembre. Les marchés s’attendent maintenant à ce que d’autres agences de notation lui emboîtent le pas. Cela a conduit à une baisse substantielle des primes de risque face aux obligations souveraines allemandes, comme le montre notre graphique de la semaine.
Les prix des obligations d’État portugaises ont donc grimpé : les titres à échéance 2026 ont par exemple progressé de 18% en 2017. En y ajoutant les détachements de coupons, la performance s’est élevée à plus de 20%.
Joli score pour un
investissement obligataire, comme le souligne Holger Kindsgrab, co-directeur du pôle Taux chez Deutsche Asset
Management.