Les dernières perspectives de notre Comité d’allocation d’actifs paraîtra dans les prochains jours. Dans les grandes lignes, nous restons prudents sur les actions, tout en considérant les obligations comme une source de plus en plus attractive en termes de potentiel de rendement et de diversification.
La semaine dernière semblait destinée à tester notre détermination, offrant un rallye du marché actions sur deux jours, le plus important depuis avril 2020, avec une hausse des prix des obligations en parallèle. Serions-nous en train de réécrire nos perspectives à la hâte ?
Trop optimiste
Comme l’écrit Raheel Siddiqui dans nos dernières perspectives trimestrielles sur les marchés actions, nous avons déjà connu cette situation.
Lorsque l’inflation globale américaine a chuté entre juin et juillet, elle a alimenté un fort rallye au milieu de l’été, fondé sur l’espoir que les banques centrales pourraient bientôt commencer à ralentir leur politique de resserrement.
De même, l’exubérance de la semaine dernière semble avoir été déclenchée par une hausse de taux étonnamment faible de la part de la Banque de réserve d’Australie, et stimulée par les signes potentiels de refroidissement de l’enquête JOLTS (Job Openings and Labor Turnover) aux États-Unis. Les marchés sont rapidement passés d’un taux de 4,5 % à seulement 4,1 % pour les fonds fédéraux à fin 2023. Les actions se sont fortement redressées avant de ralentir légèrement de nouveau plus tard dans la semaine. De plus, les chiffres sur l’emploi américain de vendredi n’ont donné à la Fed aucune raison de modifier sa trajectoire. […]