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Quelles perspectives pour la gestion d’actifs en sortie de crise ?

Le reflux au niveau mondial de la dynamique épidémique du Covid permet d’envisager une sortie durable par le haut de la crise sanitaire. Les contraintes se sont plus portées sur l’offre que sur la demande qui reste soutenue. Les perspectives économiques d’un continent à l’autre...

Le reflux au niveau mondial de la dynamique épidémique du Covid permet d’envisager une sortie durable par le haut de la crise sanitaire. Les contraintes se sont plus portées sur l’offre que sur la demande qui reste soutenue. Les perspectives économiques d’un continent à l’autre semblent décalées de quelques mois, et divergent par des trajectoires budgétaires et monétaires.

Selon Hubert Lemoine, Directeur des investissements chez Schelcher Prince Gestion :

  • Sur le volet actions, on préférera des valeurs de qualité, ayant montré une résilience quant à leur capacité à générer des liquidités dans la durée. Si les niveaux de valorisation ne constituent pas le seul indicateur clé de performance à étudier, les noms trop chers demeurent inappropriés dans l’environnement ambiant. La hausse des taux réels est probable, même si les banquiers centraux veilleront à ce qu’elle ne casse pas la reprise économique, et sera un frein à la performance de stocks déjà très bien valorisés.
  • Concernant le crédit, l’Investment Grade devient un segment totalement corrélé aux emprunts d’Etat, alors que le High Yield continue d’intégrer quelques sources de valeur. Ce dernier trimestre sera axé sur le portage avec une sélectivité ascendante très forte. Le BB, sous la thématique « rising stars » demeure pertinent alors que le CCC (corrélé aux actions) requiert davantage de sélectivité.
  • Sur les emprunts d’Etat, une hausse des taux allemands en lien notamment avec les élections et la nécessité de dépasser « la règle de frein à l’endettement » pour investir dans la transition énergétique et les infrastructures, est fort probable. Sur un niveau de taux réel à -1,90%, la couverture du risque taux européen reste très asymétrique. Aux USA, le début du durcissement monétaire, plus que l’annonce par la Fed, peut alimenter une hausse des taux longs sans forcément mettre à mal l’économie américaine.
  • L’Or devrait évoluer en corrélation avec les taux réels. Seul un scénario de stagflation, qui, à ce stade n’est pas l’hypothèse retenue, compte-tenu des soutiens budgétaires massifs envisagés, permettrait à l’Or de performer.
  • Pour les devises, une position de couverture en long Usd paraît convexe : extrêmement pertinente en cas d’aversion au risque et performante aussi dans la phase de durcissement monétaire qui approche.

Hubert Lemoine Octobre 2021

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