Suite à l’annonce que Credit Suisse et UBS ont conclu un accord de fusion, Aurojyoti Bose, analyste principal chez GlobalData, donne son point de vue
La fusion intervient à un moment de pression croissante sur les modèles bancaires traditionnels. Dans ce qui est largement considéré comme un accord de sauvetage pour le Credit Suisse et une mesure d’urgence des autorités pour éviter de nouveaux problèmes financiers, UBS apparaît comme un grand gagnant à bien des égards.
La transaction entraînera la création d’un gestionnaire de patrimoine mondial avec environ 5 000 milliards de dollars d’actifs investis au total. Cette décision cadre également bien avec les stratégies de croissance des activités d’UBS en Asie, en Amérique et en Europe. Selon les termes de l’accord, après la clôture de l’opération de fusion, UBS sera l’entité survivante.
L’accord fait suite à la chute de la Silicon Valley Bank, de la Signature Bank et de Silvergate Capital et pourrait être considéré comme une réponse rapide des autorités pour éviter toute nouvelle panique qui pourrait créer des problèmes pour davantage de turbulences financières. S’il reste à voir si cette décision suffira à restaurer la confiance dans le marché, UBS semble être le principal bénéficiaire de toute la saga du Credit Suisse.