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Un tiers des responsables IT du secteur financier estiment peu probable une restauration rapide suite à une interruption

Le classement Acronis Global Disaster Recovery montre que les services financiers sont à la traîne quant à l’adoption des nouvelles technologies...

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Acronis, fournisseur leader de solutions, faciles à utiliser, de sauvegarde et de restauration pour environnements physiques, virtuels et de cloud computing, révèle aujourd’hui que les établissements financiers manquent de confiance dans leurs stratégies de sauvegarde et de reprise d’activité, un tiers (33 %) d’entre eux déclarant courir de grands risques en cas d’interruption due à un incident ou à un événement grave.

D’après l’enquête menée auprès de 3 000 responsables informatiques, dans 13 pays, le secteur des services financiers est également à la traîne quant à l’adoption de nouvelles technologies telles que la virtualisation ou les services de cloud computing. Dans le secteur financier, seul un cinquième (20 %) des serveurs sont aujourd’hui virtualisés, alors que dans le secteur industriel un quart (25 %) le sont d’ores et déjà. Demain, la tendance sera identique, avec 42 % des responsables informatiques qui pensent que plus de 50 % de leurs serveurs seront virtualisés fin 2011, alors qu’ils sont 48 % à le penser dans le secteur industriel. Sans grande surprise, le secteur public arrive derrière, avec seulement 38 % des responsables informatiques cherchant à étendre l’adoption de la virtualisation en 2011.

La tendance est la même pour les services de cloud computing : les responsables informatiques des établissements financiers pensent que 28 % de leur infrastructure informatique sera dans le cloud d’ici la fin de l’année, contre 32 % dans le secteur industriel. Pour les responsables informatiques d’établissements financiers, la lenteur des restaurations, les risques de sécurité et la complexité de la charge de travail constituent les trois freins majeurs à l’adoption du cloud computing. Toutefois, plus de la moitié des personnes interrogées (52 %) s’accordent à dire que le cloud leur permettrait de faire baisser leurs coûts d’exploitation.

Parmi les autres éléments clés de ces résultats :
- Une stratégie de sauvegarde incomplète : un peu moins de la moitié (45 %) des établissements financiers utilise encore des sauvegardes uniquement basées sur les fichiers, autrement dit, leurs systèmes complets (systèmes d’exploitation et applications inclus) ne sont pas protégés.
- Un manque criant de stratégies de sauvegarde hors site : un quart (24 %) des établissements financiers n’ont pas de stratégie de sauvegarde et de reprise d’activité hors site. Ils sont donc extrêmement vulnérables en cas de sinistre ou de vol. Par ailleurs, 44 % ont toujours recours à la méthode qui consiste à emporter un disque ou une bande hors site après chaque journée de travail.

« Les établissements financiers doivent respecter un grand nombre de normes et de réglementations en vigueur dans leur secteur. Ce n’est donc pas étonnant que ces entreprises soient quelque peu réfractaires à l’adoption de nouvelles technologies. Reste toutefois à espérer qu’elles aient mis en œuvre des stratégies élémentaires de sauvegarde et de reprise d’activité après sinistre », a déclaré Isabelle Delcuvellerie, Country Manager des régions France et Méditerranée au sein d’Acronis.

« L’enquête a également révélé que, tous secteurs confondus, 76 % des entreprises à travers le monde estiment que la seule chose susceptible d’améliorer sensiblement leurs stratégies de sauvegarde et de restauration serait de pouvoir implémenter une solution unique pour leurs environnements physiques, virtuels et de cloud computing », a-t-elle poursuivi. « Si ces entreprises peuvent se doter d’une solution unique pour gérer leurs sauvegardes dans ces trois environnements, le potentiel des technologies de virtualisation et du cloud computing leur permettra de dépasser certains autres secteurs d’activités en termes d’équipement et d’efficacité quant à leur stratégie de reprise d’activité après sinistre. »

L’enquête a été réalisée par Ponemon Institute, dans 13 pays, en octobre 2010. Plus de 3 000 spécialistes informatiques de PME de moins de 1 000 salariés ont été interrogés dans 13 pays. 425 travaillaient dans des services financiers.

Next Finance Avril 2011

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