jeudi 28 août 2025
Selon Paul Doyle, Head of Europe ex-UK Equities chez Columbia, les bonnes nouvelles et l’optimisme d’il y a trois mois ne sont plus qu’un lointain souvenir, laissant la place au virus, au confinement et aux plans de sauvetage de l’économie
Nous avions parlé d’un « rally risk-off » pour caractériser l’évolution de la bourse depuis mi-mars avec certes une belle performance des indices mais qui se trouvait concentrée sur peu de titres, et surtout sur les titres les moins risqués. Cette performance des indices n’était pas tenable sans que les secteurs délaissés ne participent eux-aussi à la progression.
En cette période de publications trimestrielles perturbées et de volatilité élevée, le manque de visibilité à court terme nous rappelle l’importance de l’investissement à horizon moyen terme. Dans cette conjoncture, la tendance structurelle de la digitalisation de l’économie se trouve plus que jamais renforcée et ses acteurs plutôt résilients en bourse.
Alors que le confinement prive certaines valeurs défensives de leur visibilité, le contexte actuel a rendu incontournable certaines valeurs réputées cycliques. Pour les investisseurs, tout l’enjeu réside dans l’identification des entreprises en mesure de créer de la valeur quelle que soit la configuration de marché… et l’organisation de l’économie.
Alors que la pandémie de coronavirus inflige de sérieux dégâts aux économies de la planète, Giles Parkinson évalue son impact sur les marchés actions et ses conséquences à long terme pour les investisseurs.