samedi 13 décembre 2025
Nous changeons nos opinions sur les actions avant la tenue des élections américaines ; notamment, nous revoyons à la hausse les actions émergentes et initions une surpondération du facteur taille.
Les investisseurs institutionnels continuent d’accroître leur exposition aux actifs réels, attirés par le potentiel de performance élevée, le profil ESG et la préservation du capital inhérents à cette classe d’actifs...
Si le tumulte des élections américaines de 2020 accroît les incertitudes à court terme pour les investisseurs obligataires, les promesses des deux candidats laissent à penser que les émissions de bons du Trésor augmenteront à long terme.
Le pire scénario pour les marchés à court terme serait indéniablement celui d’une élection contestée. Le recours en hausse au vote par correspondance pourrait entraîner des retards dans la publication des résultats d’États clés. En outre, les deux candidats pourraient contester l’élection en cas de résultat très serré.
Après avoir atteint un niveau record de plus de 850 pb depuis son plus bas niveau de janvier (300 pb), le spread de l’indice Euro high yield s’établit aujourd’hui à plus de 400 pb. La fragilité de la situation que nous pouvons observer sur le graphique est une indication de la mesure dans laquelle les prix des actifs ont été dopés par le soutien de la BCE plutôt que par la qualité des bénéfices des entreprises.