jeudi 1er mai 2025
Durant cette année dominée par l’actualité Covid-19, les investisseurs et les émetteurs d’obligations municipales n’ont pas été épargnés par les montagnes russes traversées par le marché dans le sillage de la pandémie.
L’affluence des « Anges déchus » a modifié la composition du marché du haut rendement européen. Quelle approche adopter pour aborder ce nouvel environnement ? L’analyse d’Angelina Chueh, Senior Client Portfolio Manager, Columbia Threadneedle Investments
Depuis le début de la crise sanitaire, de nombreux titres obligataires de catégorie « investment grade » ont été rétrogradés en « high yield » par les agences de notation. Pour autant, les perspectives ne sont pas aussi sombres qu’attendu pour ces « anges déchus ».
Si nous avons jusqu’à présent plébiscité les obligations bancaires dans cette crise, il conviendra donc aujourd’hui de signaler les statistiques publiées cette semaine par la BCE, démontrant que la rentabilité des banques s’est avérée nulle au second trimestre 2020.
La Commission européenne annonce qu’elle va émettre des obligations EU SURE à effet social pour un montant maximal de 100 milliards d’euros. À cette fin, elle a adopté un cadre relatif aux obligations sociales, qui a fait l’objet d’une évaluation indépendante.