dimanche 21 septembre 2025
Selon nous, les échanges commerciaux ne menacent pas la robustesse des fondamentaux de marché, mais nous pourrions réévaluer la situation dans l’hypothèse où une escalade du protectionnisme commençait à peser sur les perspectives de croissance.
Le nouveau président de la Banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, a effectué sa première intervention, fin février, devant le Congrès. Il a décrit une « croissance économique forte » stimulée par « une politique budgétaire devenue plus stimulante » et a assuré « d’autres hausses de taux graduelles ». Il se situe globalement dans la continuité de Janet Yellen...
Nous maintenons une position neutre en actions mondiales. La croissance bénéficiaire devrait être très favorable cette année. Mais les craintes inflationnistes devraient se renforcer dans les prochains mois en raison de la vigueur de l’économie américaine et l’économie chinoise, de son côté, a notablement ralenti depuis le début de l’année.
Depuis l’épisode récent de baisse des marchés, un sentiment diffus semble se répandre : les banques centrales auraient sifflé la fin de la partie et devraient désormais se montrer beaucoup moins conciliantes.
La hausse de l’inflation a été considérée comme l’une des raisons de la correction. L’accélération de l’inflation est associée au resserrement de la politique monétaire des banques centrales et à la hausse des taux d’intérêt, qui peuvent se révéler des fardeaux pour les économies et les marchés actions.