lundi 22 septembre 2025
Historiquement, le risque majeur pour les investisseurs a essentiellement résidé dans la perspective d’une récession, et de la baisse qui s’en suit sur les marchés mondiaux des actions et du crédit des entreprises.
Mois après mois, les fondamentaux macroéconomiques confirment leur robustesse, des conditions favorables à la poursuite de l’appréciation des actifs risqués. Les investisseurs devront toutefois rester attentifs aux niveaux de valorisation sur certains segments et faire preuve de sélectivité.
La courbe des emprunts d’État américains s’est aplatie pendant la majeure partie de l’année 2017, et les spreads entre les taux longs et courts ont récemment atteint leur niveau le plus bas depuis des décennies. Il s’agit habituellement d’un phénomène caractéristique d’une fin de cycle et annonciateur d’un essoufflement de la croissance, mais pas cette fois d’après nous.
Depuis 1970, chaque récession aux États-Unis a été précédée d’une inversion de la courbe des taux. Pour autant, les situations d’inversion de la courbe des taux n’ont pas toujours été suivies d’une récession immédiate, comme le montre notre graphique de la semaine.
Les marchés financiers américains ont réagi favorablement à l’avènement de Donald Trump, mais semblent avoir occulté ses défauts. Les indices actions se sont hissés à des niveaux record, sans mouvement brutal du côté des taux d’intérêt. Que peuvent attendre les marchés de la deuxième année de mandat de Donald Trump ?