jeudi 19 juin 2025
Nous continuons de croire que la Réserve fédérale augmentera son taux directeur de trois hausses supplémentaires cette année (quatre en tout), car nous croyons que les pressions inflationnistes augmentent aux États-Unis.
Au cours des 20 dernières années, les entreprises cotées n’ont cessé d’améliorer leur profitabilité. Le premier mouvement a pris sa source dans la globalisation de nos économies et la montée en puissance des économies asiatiques.
Le nouveau président de la Banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, a effectué sa première intervention, fin février, devant le Congrès. Il a décrit une « croissance économique forte » stimulée par « une politique budgétaire devenue plus stimulante » et a assuré « d’autres hausses de taux graduelles ». Il se situe globalement dans la continuité de Janet Yellen...
Depuis l’épisode récent de baisse des marchés, un sentiment diffus semble se répandre : les banques centrales auraient sifflé la fin de la partie et devraient désormais se montrer beaucoup moins conciliantes.
La hausse de l’inflation a été considérée comme l’une des raisons de la correction. L’accélération de l’inflation est associée au resserrement de la politique monétaire des banques centrales et à la hausse des taux d’intérêt, qui peuvent se révéler des fardeaux pour les économies et les marchés actions.