jeudi 19 juin 2025
Constatant que l’économie européenne est solide, la BCE devrait enlever de son rapport la mention d’une potentielle augmentation de QE si les conditions économiques venaient à se détériorer.
La première apparition de Jerome Powel devant le congrès américain semble très attendue par les marchés. Elle intervient à un moment clef où les Etats Unis bénéficient depuis 9 ans d’une croissance raisonnable (2.5% attendues en 2018 par la FED) et d’un taux de chômage au plus bas (4%).
Les marchés obligataires sont entrés de plain-pied dans une nouvelle ère : celle d’un relèvement inexorable des taux d’intérêt, après un cycle structurel de baisse de quasiment 35 ans !
Witold Bahrke, Stratégiste chez Nordea Asset Management ne croit pas à « la fin » des obligations d’Etat en tant que classe d’actifs. Son scénario est celui d’une correction temporaire, mais sans renversement du cycle d’appréciation pluriannuel que nous connaissons...
C’est le monde à l’envers : la volatilité des obligations souveraines de certains pays émergents est devenue inférieure à celle des Bunds allemands et des bons du Trésor américains.