mercredi 25 juin 2025
En dépit d’un contexte de statu quo de la Fed et une expectative pré-électorale qui appellent à une certaine prudence, nous restons très confiants sur les actions américaines.
Historiquement, les élections américaines sont rarement un enjeu majeur pour Wall Street et les marchés financiers en général (un excès de volatilité avant et un rapide retour à la normale après). Cette fois-ci, plusieurs facteurs montrent qu’il pourrait en être autrement.
Selon Mark Burgess, CIO EMOA et Responsable marchés actions de Columbia Threadneedle Investments, l’impact positif de la politique monétaire sur l’économie est désormais discutable, et la principale question consiste à savoir si nous nous dirigeons vers une situation où le remède est peut-être pire que la maladie...
A l’approche de la réunion du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) mardi et mercredi derniers, les marchés exhalaient un parfum de fébrilité. Pourtant, bien qu’implicite, le message de Janet Yellen à l’issue du rendez-vous de Jackson Hole, fin août, ne laissait pas de place au doute. La hausse des taux américains pouvait encore attendre.
A peine la rentrée passée, il n’aura pas fallu longtemps aux investisseurs pour retrouver le sens des réalités. Et tourner, par la même occasion, la page estivale dorée à l’excès. Après la déception suscitée par le statu quo de la BCE, les marchés ont, en effet, continué de sombrer la semaine passée.