dimanche 18 mai 2025
Alors que la pandémie de coronavirus inflige de sérieux dégâts aux économies de la planète, Giles Parkinson évalue son impact sur les marchés actions et ses conséquences à long terme pour les investisseurs.
Après 6 à 8 semaines d’un confinement qui a touché près de la moitié de la planète, les signes d’amélioration dans la lutte contre l’épidémie se font de plus en plus nombreux. Il était temps car les premières statistiques publiées font état de dégâts économiques colossaux.
BlackRock recommande de réduire les allocations à long terme aux emprunts d’État nominaux et d’accroître celles aux actifs risqués, dans le sillage de la pandémie. Les actions mondiales ont enregistré en avril leur plus forte hausse mensuelle depuis 2011, avec des discours pointant vers un redémarrage prudent des économies.
D’après la dernière édition de l’Observatoire de Lyxor AM, les fonds UCITS domiciliés en Europe ont subi une forte décollecte au cours du trimestre écoulé en raison de la crise boursière liée au coronavirus.
Il est excessif de dire que le prix du pétrole est négatif. C’est un contrat future avec échéance en mai 2020 qui est effectivement passé en négatif. Les fondamentaux jouent un rôle très important pour maintenir les cours du baril à des niveaux très bas. Les mécanismes de marché expliquent le carnage sur ce contrat spécifique.