samedi 13 décembre 2025
L’économie mondiale va se contracter d’environ 0,5% cette année sous l’effet des bouleversements entraînés par la pandémie au premier trimestre, avec des implications cycliques et structurelles pour les profils de dettes souveraines, estime Scope.
Depuis plus de 30 ans, j’ai connu des bulles (Japon en 1990, Internet en 1999), des catastrophes monétaires (Peso mexicain en 1994...), l’explosion de dettes souveraines (Russie en 1998, zone euro en 2010), certains problèmes américains (perte de la notation AAA en 2011, shutdown en 1995, 2013, 2018) et quelques crises financières...
Dans cette crise sanitaire inédite tous les actifs financiers ont été touchés. Le choc d’offre a provoqué un krach financier rapide et brutal. Certains secteurs liés aux services (tourisme, loisirs, restauration, commerce non alimentaire) ont été encore plus durablement touchés par le confinement et mettront du temps avant de retrouver le chemin de la progression.
Laurence D.Fink, Président et CEO de BlackRock, a partagé ses réflexions et celles de BlackRock sur la pandémie actuelle de coronavirus et certaines des priorités du plus grand gestionnaire d’actifs au monde lundi dans sa lettre annuelle aux actionnaires.
Une crise sanitaire mondiale avec une vitesse de propagation exponentielle, dont la temporalité et la profondeur sont inconnues, et cela dans un monde globalisé tant sur le plan des activités économiques que des marchés financiers : une seule certitude, la situation que nous vivons n’a jamais connu d’équivalent, et tout ce qui peut être dit ou fait pourra s’avérer exact… ou faux en fonction de paramètres sanitaires, puis politiques, aujourd’hui inconnus.