jeudi 22 mai 2025
Puisque la phase d’expansion du cycle économique a dix ans, les investisseurs sont confrontés à une question clé : doivent-ils être plus défensifs dans leur allocation d’actifs ou doivent-ils plutôt tenter de jouer une poursuite du rallye boursier ?
Les investisseurs demandent souvent comment on peut allouer des capitaux aux actions européennes compte tenu de la pléthore de risques politiques. Nous leur répondons qu’il suffit de combiner une sélection rigoureuse des actions à des outils de gestion des risques afin de détecter d’éventuelles menaces imprévues pour le portefeuille.
De nombreux observateurs pointent le niveau élevé de la prime actuellement affichée par les valeurs technologiques. Selon nous, celle-ci témoigne avant tout d’une mutation profonde du secteur, de nature à justifier une évolution dans son traitement boursier, élevant désormais la technologie au rang de secteur de croissance à forte visibilité.
Le premier trimestre 2019 se termine sur un horizon plus dégagé qu’il n’a débuté. La levée de plusieurs incertitudes et des signaux clairs de soutien à l’économie de la part des banques centrales ravivent l’attrait et les appétits en faveur des actifs risqués. L’heure serait-elle donc venue de changer les allocations des portefeuilles ?
Quelques semaines de données économiques décevantes et les rendements des obligations souveraines dites " refuge " ont de nouveau régressé. Dans le cas des Bunds allemands à 10 ans, la référence de la zone euro, les rendements ont même atteint zéro, comme le montre notre "graphique de la semaine".