dimanche 20 avril 2025
Il est consternant que nos eurocrates aient la mémoire aussi courte et s’engagent dans des décisions en totale contradiction avec les dispositifs de mutualisation et les réformes institutionnelles nécessaires au sauvetage de la zone Euro.
Les derniers événements de la crise des dettes souveraines avec le plan de renflouement de Chypre sont malheureusement là pour montrer, s’il en était encore besoin, l’impuissance pour ne pas dire l’incompétence et même la malhonnêteté de bon nombre de dirigeants politiques européens.
La 2e édition du baromètre semestriel AFG-Kurt Salmon sur l’état de préparation des sociétés de gestion à la directive Solvabilité 2 met en évidence une amélioration de leur connaissance et de leur adaptation à cette nouvelle réglementation, malgré le décalage d’un ou deux ans attendu pour son entrée en vigueur, initialement prévue en 2014.
Les dettes des entreprises en situation spéciale subissent des décotes d’autant plus excessives, que les créanciers traditionnels n’ont pas la capacité d’appréhender avec suffisamment de discernement l’issue de ce type d’événement.
En l’absence d’un retour du risque systémique, nous continuons de favoriser les émissions financières au sein de l’univers « Investment Grade ». Les établissements financiers ont clairement bénéficié de la baisse du stress financier grâce à la BCE et ce d’autant plus qu’elles ne l’ont pas répercuté via de meilleures conditions de financement pour les entreprises.