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2012 une année comme les autres ?

Cela constitue déjà un thème d’inquiétude chez nombre d’acquéreurs immobiliers potentiels : parviendront-ils à financer leur projet dans une période où les banques « resserrent » les critères d’octroi des crédits et pourraient même augmenter les taux d’intérêt proposés ?

Le fait est que de nombreux établissements bancaires vont réduire leur production de crédits. De même, alors que la BCE opte pour un maintien ou même une baisse des taux afin de soutenir le pouvoir d’achat, des banques pourraient choisir de ne pas répercuter cette baisse et même, d’accroître le niveau des taux d’intérêt attachés aux crédits. Explication : les difficultés des établissements bancaires à trouver des liquidités sur les marchés, à prix raisonnable, et leur volonté d’accroître leurs fonds propres.

Réputées sous-capitalisées, les banques vont, en effet, être amenées à reconstituer leurs ratios de solvabilité... d’autant plus que les accords dits de Bâle 3 vont durcir, à compter du 1er janvier 2013, les ratios prudentiels des établissements de crédit. Conséquence : une réduction des volumes de crédit accordés, notamment pour les emprunteurs immobiliers. C’est le principal risque qui plane sur le marché en 2012. Cet environnement tendu pour le secteur bancaire ne devrait pas impacter la stratégie de Banque Patrimoine & Immobilier.
Cette volonté de poursuivre son action dans le domaine du financement de l’immobilier résulte de l’état d’esprit qui anime la banque à rester fidèle à ses engagements afin d’agir dans la continuité.

La banque continuera donc de financer les projets immobiliers de ses clients en 2012. Comme elle l’a toujours fait…

Il n’y a, en effet, aucune raison de « durcir » les conditions d’octroi des crédits immobiliers car celles-ci sont déjà très encadrées, ni de changer de politique dans ce domaine. « Banque Patrimoine et Immobilier continuera de prêter, mais aussi de préconiser le choix du taux révisable sécurisé, d’autant plus que celui-ci est, chez nous, très sécurisé avec un cap à un point. Pourquoi préférer un taux fixe à 4,5% ou 5% alors que l’on peut bénéficier d’un taux révisable à 3,9%, capé à un point (c’est-à-dire ne pouvant jamais dépasser 4,9%) ? Dans ces conditions, on ne peut que profiter de périodes de baisses.

Par ailleurs, l’éventuel mouvement du taux révisable n’est réellement significatif pour l’emprunteur qu’au cours des premières années puisque, dans un crédit classique amortissable, le remboursement des intérêts s’effectue au démarrage du remboursement. Inutile donc de penser à un avenir lointain, à un moment où le déjà « faible » (1 point de cap, par exemple) mouvement du taux n’impactera quasiment plus la mensualité de remboursement.

Aujourd’hui, il est clair que le choix d’un taux révisable capé s’impose toujours : les taux directifs de la Banque Centrale sont plutôt à la baisse et devraient le rester tant que notre économie traverse une zone de turbulence ; la faiblesse du niveau du taux permet aux emprunteurs d’emprunter plus pour la même mensualité (en comparaison avec un taux fixe) » précise Olivier Dacquin, Directeur du Développement Commercial et de la Communication de Banque Patrimoine et Immobilier.

Next Finance Novembre 2011

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