Comment créer de la performance tout en maîtrisant son risque ? Dans l’environnement actuel marqué par le retour du risque politique et l’intervention massive des banques centrales sur les marchés, un gérant ne peut se permettre d’être « collé » à un marché en particulier. C’est justement l’enjeu de notre stratégie 100% flexible non benchmarkée de ne dépendre d’aucune classe d’actifs en particulier. En revanche, l’objectif de notre gestion flexible et sans contrainte est de maximiser le rendement ajusté du risque.
Ainsi, notre fonds multi-asset est investi aussi bien en actions, obligations internationales (souveraines et corporate), or et devises, avec un budget de risque qui ressort en moyenne entre 5 et 8% ex-ante. La souplesse de la gestion permet de réagir rapidement à tout mouvement de marché.
Nous pratiquons une gestion fondamentale quant au choix des titres (méthodologie « Top Down »), mais la gestion du risque obéit à une logique de gestion quantitative.
Notre équipe de gestion gère actuellement près de 11 milliards d’euros au global dont 4,8 milliards obéissant au concept « Kaldemorgen » (fonds Deutsche Concept Kaldemorgen), du nom du gérant Klaus Kaldemorgen qui a lancé ce fonds en 2011. Si notre gestion est indépendante, notre appartenance à un grand groupe nous permet de bénéficier de toute la recherche accessible. En réduisant la volatilité en base annualisée à moins de 10%, nous maîtrisons notre risque ainsi que notre drawdown (écart entre la performance la plus élevée et la moins élevée sur une période d´un an) en dessous de 10%.
Ratio de Sharpe supérieur à 1
En début d’année 2016, nous avions réduit notre exposition aux actions de 40 à 20% afin de reconstituer le budget de risque. Une stratégie pertinente qui a permis de se repositionner rapidement et d’amortir la forte baisse des indices en janvier.
Depuis, la performance annualisée nette de frais ressort à 6,5% avec une volatilité de 6, ce qui nous permet d’afficher un ratio de Sharpe supérieur à 1.
Par conséquent, la surperformance ne s’obtient pas au prix d’un risque trop élevé. Nous faisons également le pari stratégique d’une duration courte, inférieure à 1,5 année.
Dès la fin 2015, les gérants avaient également opéré un mouvement de réallocation en se repositionnant sur les obligations à haut rendement, notamment dans le secteur énergétique. Un secteur qui avait été évité en 2015. Avec la remontée des prix de l’énergie, le pari a été fructueux en 2016. De même, nous sommes presque totalement à l’écart des dettes souveraines, préférant nous concentrer cette année sur les obligations corporate (High Yield et Investment Grade).