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De l’or en garantie contre une participation au plan de soutien grec ?

La Finlande va-t-elle faire capoter le plan grec ? Le pays exige une garantie en contrepartie de sa participation au plan de soutien avec l’aval de Ursula von der Leyen, ministre allemande du Travail…

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La Finlande pourrait se retirer du plan d’aide à la Grèce si son exigence d’obtenir des collatéraux en échange de ses prêts n’est pas satisfaite, a prévenu mardi le Premier ministre finlandais. Interrogé pour savoir si la Finlande pourrait se retirer dans le cas où les collatéraux lui seraient refusés, Jyrki Katainen a répondu explicitement : "Oui". "Notre parlement a décidé que nous devions l’exiger comme condition de notre participation", a-t-il ajouté.

La demande de la Finlande de voir ses prêts garantis par des actifs, condition sine qua non pour sa participation au plan d’aide à la Grèce, a déclenché de vifs remous à travers la zone euro. L’Autriche ou la Slovaquie ont notamment réclamé de pouvoir bénéficier du même traitement. Ursula von der Leyen, ministre allemande du Travail, a jetté un véritable pavé dans la marre et a emboité le pas de la Finlande en suggérant que les futurs programmes d’aide versés par le Fonds européen de stabilité financière (FESF) soient systématiquement assortis de garanties collatérales. Selon elle, beaucoup de pays endettés avaient de grandes réserves d’or et de grosses participations industrielles, qu’ils pouvaient utiliser comme garanties.

Rapidement, un communiqué du ministère des finances allemand a indiqué que l’opinion formulée par la ministre du Travail Ursula von der Leyen sur la nécessité de futures garanties collatérales ne reflétait absolument pas la position de Berlin. Angela Merkel a, dans la soirée, rejetté tout traitement de faveur pour la Finlande dans le cadre du plan d’aide à la Grèce devant les parlementaires de la CDU et de son alliée bavaroise CSU.

L’IFI, Institut de la finance internationale, s’est inquiétée des demandes de collatéral aux prêts à la Grèce. L’IFI, qui a représenté les banques lors des négociations sur une nouvelle aide de la zone euro à la Grèce, a précisé qu’une offre concernant la participation du secteur privé à ce plan de sauvetage serait rendue publique cette semaine. "Les choses sont en train de se finaliser", a déclaré Hung Tran, vice directeur général de l’IFI, avant d’ajouter : "Une complication serait qu’un ou deux pays obtiennent avec la Grèce un accord sur un collatéral, puis que d’autres pays souhaitent la même chose, et que cela rende tout le processus plus difficile."

Next Finance Août 2011

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