Les raisons sont connues : contraintes règlementaires et d’équilibre actif-passif pour les institutionnels, aversion au risque à son apogée pour la clientèle particulière ainsi que perplexité (à minima) des grands fonds souverains internationaux devant les difficultés économiques et politiques de la zone Euro, ont provoqué une contre performance notable des actions européennes vis-à-vis des actions américaines depuis le début de la crise (2008).
Ce phénomène peut aussi être illustré par l’absence de flux entrants récents sur la classe d’actifs actions européennes.
Ce que montre le premier graphique, et qui est peut-être moins connu, est que les actions émergentes (illustrées ici par le leader chinois) n’ont toujours pas réussi à se décorreller du sens des grands marchés (encore) dominants même si des mouvements de flux violents (mais dans les deux sens) entraînent des mouvements de court terme pouvant rapporter beaucoup (quand on les prend dans le bon sens…).
Pour revenir aux actions européennes, quand personne ne détient plus un actif, si celui-ci n’est pas voué à disparaître, il y aura un jour plus d’acheteurs que de vendeurs…
Cela ne donne malheureusement pas le timing…