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Etude immobilier / Tension locative : Quels sont les arrondissements de Paris les plus attractifs ?

Même si le marché locatif continue d’être très tendu à Paris, la demande a été divisée par deux avec la crise du COVID-19. Flatlooker, agence immobilière en ligne, a analysé plus de 38.000 candidatures pour identifier les tendances du marché et les arrondissements les plus concurrentiels.

En comparaison avec 2019, la plupart des quartiers ont vu la demande locative chuter en 2020. En 2019, chaque appartement mis en location recevait en moyenne 3,3 dossiers d’aspirants locataires par jour. Un an plus tard, ce chiffre tombe à 2,4 dossiers.

La demande locative reste toutefois bonne dans le 10ème, le 11ème, le 12ème et le 13ème arrondissement de Paris.

En effet, Flatlooker révèle recevoir en moyenne 4,79 dossiers pour chaque appartement en location dans le 11ème arrondissement de Paris, 4,48 dossiers dans le 13ème arrondissement, 4,25 dossiers dans le 12ème arrondissement et 4,01 dossiers dans le 10ème arrondissement.

Les quartiers centraux (1er ,2ème ,3ème ,4ème, ,5ème,6ème) sont les plus impactés par la crise : 1,25 dossiers reçus par appartement pour le 1er arrondissement en 2020 contre 3 l’année d’avant, 1,30 dossiers dans le 2ème arrondissement en 2020 contre 3,5 en 2019.

Arrondissement concentrant la plus forte demande locative en 2019 (5 dossiers par jour), le 9ème dégringole avec 2,79 demandes.

« A Paris intra-muros, un propriétaire bailleur n’est aujourd’hui plus certain de pouvoir trouver rapidement un locataire pour son logement. Nous notons une forte disparité de tension locative entre les arrondissements mais également entre les différents types de logements. Le nombre des logements meublés ayant significativement progressé, ceux-ci s’arrachent moins qu’en 2019. » explique Nicolas Goyet, co-fondateur de Flatlooker.

Flatlooker a également mesuré le nombre d’appels et le nombre de candidatures reçus par appartement jusqu’au mois de mars 2021. En moyenne, l’agence immobilière a reçu entre 15 et 20 appels et candidatures pendant l’été 2020 par logement, contre moins de 10 depuis le mois de novembre. « La tension locative a été divisée par deux ces six derniers mois à Paris. Cette baisse de tension est liée à l’augmentation de l’offre de logements : il n’y a jamais eu autant de logements disponibles sur le marché qu’au 1er trimestre 2021. Chez Flatlooker, nous observons également cette tendance avec de nombreux locataires qui ont décidé de quitter leur logement entre janvier et mars. Alors que les rotations s’effectuent généralement pendant les mois d’été, le nouveau confinement a précipité les départs de certains locataires. » indique Nicolas Goyet.

Next Finance Avril 2021

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