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L’environnement économique actuel est source d’appréciation pour les obligations d’entreprises en « situation spéciale »

Dans un environnement macroéconomique où les taux de rendement devraient rester à des niveaux historiquement bas au cours des prochains trimestres, les investisseurs continuent de rechercher les solutions d’investissement les mieux-disantes en matière de performance ajustée au risque.

Pour l’équipe de Delta Alternative Management, outre la faiblesse des rendements délivrés par les produits de taux réputés « sans risque », comme les obligations souveraines des émetteurs jugés les plus crédibles (le rendement du Bund allemand à 10 ans s’établit autour de 1.75%), plusieurs facteurs militent en faveur des obligations d’entreprises dites en situation spéciale.

Selon Frédéric Haym, Président de Delta AM, « en zone euro, malgré les nombreux efforts de la banque centrale pour stimuler le marché du crédit, la transmission des flux de liquidités à l’économie réelle est encore insuffisante. Le marché du crédit aux agents privés reste à un niveau particulièrement bas, les prêts aux entreprises non financières ont reculé de 3.5% sur un an. Les entreprises ont encore des difficultés latentes à accéder aux canaux traditionnels de financement. Ce constat est d’autant plus marquant pour les entreprises en situation spéciale, dont le profil de crédit est anormalement dégradé (notation inférieure à BB-) en raison d’une perception du risque souvent tronquée. En effet, il s’agit là d’émetteurs confrontés à des facteurs de stress ponctuels, des évènements généralement non structurels, propres au cycle de vie d’une entreprise : déficit de compétitivité, retard technologique, restructuration de dette, procédure collective, voire cessation partielle de paiement. Loin d’accompagner un défaut systématique, ces situations conduisent à une décote excessive et temporaire de ces actifs obligataires, par rapport à leur valeur intrinsèque.
Pour cette catégorie d’entreprises, les difficultés actuelles à accéder aux liquidités sont de nature à accentuer encore davantage la prime de risque associée à leur signature obligataire. D’où, en retour, un potentiel de rendement significatif au vu de la qualité de crédit réelle, et non perçue, de ces émetteurs. »

Frédéric Haym estime que « la nécessité de plus en plus grande pour les entreprises de recourir à d’autres sources de financement, alternatives au crédit bancaire, va accroître le rythme des émissions obligataires dans les mois à venir. D’autant que nombre d’entre elles avaient choisi de se refinancer en procédant à des opérations de LBO, avant l’éclatement de la crise. Pour la plupart, ces plans de financement vont arriver à échéance l’année prochaine, ce qui va créer un appel d’air pour de nouveaux besoins de financement. Cela va représenter un gisement de valeur important pour les investisseurs. Nous en bénéficions dans le cadre du fonds Delta Prime ESSF [1], dont la stratégie vise à sélectionner les titres d’émetteurs en situation spéciale. »

Next Finance Novembre 2013

Notes

[1] La performance du fonds Prime ESSF s’établit à +7.49% sur un an, à +18.38% sur trois ans (Performance indiquée à titre informatif, au 31 octobre 2013. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps).

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