Après la crise Covid en 2021 et les élections présidentielles en 2022, cette nouvelle édition interroge nos compatriotes sur l’investissement immobilier, en France et dans leur pays d’accueil. Menée du 6 au 18 janvier 2023, la consultation a recueilli près de 5 000 retours.
Les Français expatriés déjà largement propriétaires
- Parmi les répondants, 77 % se déclarent propriétaires.
- Plus de deux tiers (64 %) possèdent un bien dans le pays où ils vivent.
- Pour 60 % d’entre eux, il s’agit de leur résidence principale.
Préparer la retraite, principale motivation des expatriés pour acheter un bien en France
- La moitié des expatriés (52 %) déclarent qu’ils ont l’intention d’acheter au moins un bien immobilier.
- 30 % possèdent déjà un bien en France, et plus d’un quart (29 %) a l’intention d’en acheter au moins un.
- L’achat en France est majoritairement motivé par le retour en métropole pour la retraite (55 %).
Des freins importants à l’achat en France
- En France, le premier frein à l’achat est le prix de l’immobilier (45 %), suivi par la fiscalité (36 %) et l’accès au crédit (24 %).
- La moitié d’entre eux estiment plus simple (52 %), plus intéressant fiscalement (51 %) et plus rentable (49 %) d’acheter dans le pays d’expatriation plutôt qu’en France.
Les Français expatriés déjà largement propriétaires
Les Français ont toujours chéri l’investissement immobilier, le considérant comme une valeur refuge. L’investissement dans la pierre demeure une véritable tradition française au sein de la population expatriée : 77 % d’entre eux sont déjà propriétaires d’au moins un bien (contre 61 % des résidents français [1]). Plus des deux tiers (64 %) possèdent un bien dans le pays d’accueil, et pour 60 %, il s’agit de leur résidence principale (contre 58 % des résidents français [2]). Rappelons que 50 % des expatriés déclarent résider dans leur pays depuis plus de 19 ans.
Préparer la retraite, principale motivation des expatriés pour acheter un bien en France
L’investissement immobilier est privilégié par les Français de l’étranger. La moitié d’entre eux déclarent avoir l’intention d’acheter au moins un bien immobilier (52 %).
30 % des répondants sont propriétaires d’un bien en France, et plus d’un quart d’entre eux (29 %) souhaite acquérir en France.
Plus d’une personne sur deux (55 %) souhaitant accéder à la propriété en France le fait pour préparer sa retraite. Près de la moitié d’entre eux (48 %) estiment que la France est le pays le plus adapté pour prendre sa retraite. 44 % d’entre eux envisagent d’y investir pour disposer d’un pied-à-terre.
Sans surprise, le top 3 des zones qui attirent le plus les expatriés : l’Île-de-France (26 %) dont 20 % à Paris, la région PACA (24 %) et la Nouvelle-Aquitaine (23 %).
Des freins importants à l’achat en France
Malgré des prix de l’immobilier plus dissuasifs à l’étranger (56 %) qu’en France (45 %), la moitié des répondants estiment qu’acheter dans leur pays de résidence est plus intéressant fiscalement (51 %) et plus rentable (49 %) qu’en France.
Pour 52 % des expatriés, l’accès à la propriété en France est aussi jugé plus complexe que dans le pays de résidence. En cause la fiscalité (36 %), la difficulté pour visiter des biens (24 %) et la difficulté d’accès au crédit (24 %).
« L’achat dans la pierre est un rêve partagé par de nombreux Français, et les expatriés n’échappent pas à cette règle ! Pourtant, en dépit d’une véritable motivation, ces derniers sont confrontés à des difficultés propres à l’expatriation, telles que la fiscalité et l’accès au crédit. Les acteurs institutionnels français ont tout à gagner en les accompagnant dans leurs projets immobiliers. », Vincent Joulia, membre du directoire de la Banque Transatlantique
« A contrario du célèbre adage « Loin des yeux, loin du cœur », nos compatriotes expatriés semblent avoir parfois du bleu à l’âme ! L’attachement reste fort, notamment lorsque se pose la question de la retraite, de la santé ou encore du système éducatif à offrir à leurs enfants. La détention d’un bien immobilier en France en est un des signes évidents », Union des Français de l’Étranger.