Meilleurtaux.com, courtier en crédit immobilier, publie chaque mois son palmarès des taux dans les 10 plus grandes villes de France. Ce mois-ci, toutes les villes affichent des taux négociés sur 20 ans inférieurs à 3%, excepté Nice à 3,10 %. Sur 1 an, Toulouse remonte de la fin du classement jusqu’à la 1ère place avec un excellent taux de 2,75 % sur 20 ans. Globalement, le pouvoir d’achat immobilier est partout en augmentation sur 1 an, sauf à Lille, qui affiche une nette baisse.
Le meilleur taux négocié à 2,75 % sur 20 ans (contre 3,15 % il y a 1 an)
En mars, les meilleurs taux négociés de 9 villes sur 10 restent sous le seuil psychologique des 3 %, un minimum étant atteint à Toulouse, à 2,75 % sur 20 ans. A 3,10 % maximum sur 20 ans, les taux de notre palmarès affichent donc toujours un niveau historiquement bas. Au mieux, on peut ainsi obtenir un taux à 2,31 % sur 15 ans à Strasbourg, 2,75 % sur 20 ans à Toulouse et 3,05 % sur 25 ans à Marseille, sous conditions d’apport et de revenus.
Strasbourg et Nantes restent sur le podium à la 2ème et 3ème place, tandis que Lille, dont les taux sur 20 ans sont pourtant restés identiques à 2,90 %, passe de la 4ème à la 8ème place. A l’inverse, Toulouse affiche donc une progression record en passant de la 9ème à la 1ère place et obtient des taux particulièrement compétitifs sur toutes les durées.
« Après une augmentation toute relative de leurs taux de crédit au cours du 2ème semestre 2013, les banques sont encouragées dans une dynamique baissière par le taux bas des OAT et par une stratégie de conquête de clientèle. Elles ont effectué dès le début de l’année des mouvements à la baisse qui se sont encore amplifiés en mars et qui viennent d’ailleurs compenser la hausse des droits de mutation qu’ont connue la plupart des départements » explique Hervé Hatt, président de meilleurtaux.com.
Un pouvoir d’achat immobilier stable ou en hausse partout, sauf à Lille
En mars, sur 1 an, les prix ont reculé partout, sauf à Lille : ainsi Montpellier voit ses prix baisser de plus de 6 %. A Strasbourg, c’est même la baisse des prix qui rattrape la légère augmentation du meilleur taux négocié, pour obtenir un gain de pouvoir d’achat immobilier de plus de 2 m2. Paris est finalement une grande gagnante du classement : non seulement, les acheteurs gagnent 0,5 m2 de pouvoir d’achat immobilier, mais Paris fait partie des 6 départements où les frais de notaire n’augmenteront pas !
A Lille, la ville qui affiche une nette baisse du pouvoir d’achat immobilier (-11 %, soit un peu plus de 7 m2), la situation est bien sûr plus contrastée sur place. « Certains quartiers très prisés ont effectivement vu leurs prix augmenter rapidement au cours de l’année dernière, mais les prix semblent s’être stabilisés en fin d’année. De plus, de très bonnes opportunités existent dans d’autres quartiers ou en périphérie, tandis que les taux d’intérêt restent très intéressants » nuance Sébastien Ritow, directeur d’agence meilleurtaux.com à Lille.